Reborn Origins
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 MLily's Writting Session

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Ludlow Estraneo

Ludlow Estraneo


■ Messages : 234
■ Date d'inscription : 14/11/2011

MessageSujet: Re: MLily's Writting Session    MLily's Writting Session  - Page 2 Icon_minitimeJeu 12 Jan - 6:29


AAAAAAaaaaaah, mais j'avais pas vu, hontamwa!

Ils sont tous excellents, mais je crois que j'ai un énorme faible pour les jumeaux *O* Ils sont juste parfaits, autant individuellement que dans leur relation entre eux, et... argh! (si un jour je fais un QC, ce seront des jumeaux, c'est clair et net *a déjà la moitié du caractère en tête @__@*)
Quoique Olivia est presque aussi géniale ♥ Et Eiliiiiiiiis, mais qu'elle est chouuuuue! (en plus, j'adore ce prénom :3) ♥♥♥ (par contre, j'ai comme la vague impression qu'un certain grand-frère va moyennement digérer le fait de devenir oncle 8D).
Sérieusement, c'est tellement bien foutu que ça me donne envie de faire tout le forum en next génération 8D (ou alors tout l'arbre généalogique de Faby et Elliot *O*)
C'est impressionnant comme lire tes superbes textes me donne envie d'écrire à mon tour *w*

(à quand la descendance d'Asuka, hein? *O* non, en fait, finis ta fiche, avant *w* *w* )
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MessageSujet: Re: MLily's Writting Session    MLily's Writting Session  - Page 2 Icon_minitimeJeu 12 Jan - 6:54

Maaah Maaaah ! Merci ! Tout ça, ça me fait très plaisir, même si je rougis comme une gourde derrière mon écran à cet instant précis ... Enfin bref. Franchement je suis flattée que vous aimiez mon travail, surtout que les enfants sont un pure délire en quelque sorte. Une vague réminiscence de la première version en gros.

Je vous laisse me louer mes enfants contre un peu d'argent par contre, comprenez avec la crise, on a un peu du mal à remplir les caisses et comme vous semblez les adorer ... Hein, sait on jamais uou ... / SBBBBAFF/

Sinon Lud ... Je t'encourage une next gen XD C'est pas moi qui te retiendra. Par contre, explique moi ton pouvoir mystérieux de toujours me réclamer quelque chose sur un personnage qui est en cours et donc ta façon indirecte de me sous entendre de le finir rapidement pour savoir XD ! J'adore ce pouvoir je veux le même !
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Ludlow Estraneo

Ludlow Estraneo


■ Messages : 234
■ Date d'inscription : 14/11/2011

MessageSujet: Re: MLily's Writting Session    MLily's Writting Session  - Page 2 Icon_minitimeJeu 12 Jan - 7:06

Hihi, tu as découvert mon second pouvoir secret !(le premier, c'est télépathie avec Lib' 8D)
Figure-toi qu'avec une bonne pratique de stalkage des persos, régulière et assidue, on arrive assez facilement à ce résultat. J'en suis fière, vraiment xD D'ailleurs, je ne doute pas que je vais bientôt pouvoir l'exercer sur Asuka, n'est-ce paaaaas? (il était subtil, celui-là, hein? 8D)

Je crois que je n'y couperai pas, pour les next gen', ça me titille trop :3 (je viens de calculer, j'ai de quoi faire en moyenne 13 générations pour Elliot 8D (Ash inclus, hihi! Je vais aller poker Sofia pour qu'on cogite là-dessus elle fait les 6 précédant Ash et moi les 6 suivant Elly, et ça le fera 8DDD) et 7 générations pour Faby (et là, c'est Hestia que je vais aller embêter, héhé é_è /TRAIN))(... je n'ai aps évoqué la question Ludy, vous aurez sûrement remarqué. On se demande pourquoi, mmmh? xD sérieusement, là aussi c'est Sofia qu'il faut que je poke, on trouvera bien le moyen de vous faire une descendance conçue de façon supra-loufoque x) )
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MessageSujet: Re: MLily's Writting Session    MLily's Writting Session  - Page 2 Icon_minitimeJeu 12 Jan - 8:55

LES VOILA ENFIN ! La futur génération de Bovino non de Bovino je veux dire u.u Autant pour moi.

Bon je vais pas de te faire de compliment sinon tu vas rougir, mais tant pis ^0^. Je t'ai dejà dit que j'iame bien ton style léger et moqueur ? Pas de cette manière ? Ah bah c'est fait j'ai souri et j'ai même rie en lisant ces quelques petites lignes, comme l'a dit Ludd' ça donne envie de les jouait ! (note à soit même : T'as dejà une fiche à faire girl ... )

Bref, en voila de sacrés numéros, même si Vettoria & Zeno me foutent la pétoche >> Enfin j'veux dire que je me les mettrais pas à dos. Mais bizarrement je les aime bien ses rejetons ! Ils sont tous originaux avec un peu de votre sale caractère à tous les deux, mais y a du bon aussi hein vous avez un minimum d'humanité... sauf Raff qui en plus de partir bah il est mort >>
Mais par contre t'as toujours ce don pour mettre en route des gamins dans des endroits euh insolite.( Comment vous avez fait pour d'une pour vous débarrasser d'Appollo (mais si je t’aime bien) et de deux le faire CHEZ LUI 0.0 !).
Mais chui fan d'Olivia ! Elle doit avoir autant de paires de lunettes que j'ai de chaussures j'aime ça ! Et puis on voit bien que c'est pas ta fille pour rien à toujours avoir la tête dans les nuages.
Ils ont tous de belles têtes, avec des airs d'assassins mais bon on sait pas de qui ils tiennent exactement sur ce coup.

ET MA SOEUR ! REIKA-CHOU A UN BEBE *0*! Elle est choupie je veux aussi une petite fille avec la même frimousse, bon elle est narcissique, mais elle a raison elle trop mignonne. Bref Reika a une fille et elle fait le tour du monde avec une adorable gamine qui a un bon petit caractère, oui elle est narcissique et alors chui géniale u0u

Bref continue sur cette lancé girl ! Bisous ! Bisous
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MessageSujet: Re: MLily's Writting Session    MLily's Writting Session  - Page 2 Icon_minitimeJeu 2 Fév - 11:37

Nom : Lily S. - MLily Cassiopea G. Daprado ║ Axel Belschmidt ║ Asuka Sousu
Thème : Loups Garous de Thiercelieux
Motif : D'un coup une inspiration en imaginant la réaction des gens si ce jeu était vrai, si on se voyait mourir sur le bûcher ou la nuit, tuez par ceux que l'on appelait hier « ami ». Et j'me suis rendu compte que ce jeu était vraiment horrible dans le fond uou !
Un commentaire ? : Je te dédie cette fic ma fille o/ ! A toi qui partage mes parties !


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Louise n'avait pas voulu ça, aussi longtemps que cette boucherie avait commencé … Pourtant elle y avait participé, priant pour toujours épargner un innocent, mais jamais, jamais elle n'y avait véritablement cru. La loi était pourtant simple …

« Abattons les loups ! Votons le plus suspect chaque jour ! Ceux qui refuseront seront immédiatement tué ! »

L'ordre avait tonné dans les airs comme une fatalité que plus rien ne pourrait jamais changé. Cela durait depuis cinq jours, depuis le jour où le maire du village avait retrouvé sa fille Iphigénie morte un doux matin. Elle avait été défiguré, éventré, dévoré … Au début, les villageois avaient pensé à des loups, mais c'était bien plus que ça, beaucoup plus. Les anciens les appelaient les Métamorphe, les enfants de la lune de sang, mais leur appellation d'aujourd'hui était beaucoup plus connus par le peuple d'aujourd'hui … Les Loups-Garous. Bêtes mythiques qui saccageaient leur vie, depuis maintenant cinq jours.

Tous les jours, le village se devait de se réunir … Si quelqu'un se montrait suspect, il était exécuté à la tombé de la nuit. Il suffisait juste de voter, cela semblait si simple. Le premier jour, Louise vota contre le vieux Joshua, comme presque tout le monde d'ailleurs. Cet homme était un clochard qui, une année auparavant avait attouché plusieurs jeunes enfants sans défenses, c'était donc légitime que se soit lui qui est tué la jeune Iphigénie dont la pureté était reconnu de tous. Sans aucune pitié, le village conduisit l'homme au bûcher, là où le feu le purifierait de tous ses péchés ..

Sur son chemin, les jeunes enfants lançaient de la caillasse sur le vieil homme qui tentait tant bien que mal de se protégé la tête, suppliant le village, les jeunes gens, les vieux sages, de le laisser en vie, qu'il était innocent. Ses hurlements s'intensifièrent fasse au feu qui brûla sa chaire, son âme, et son esprit … Le vieux prêtre récita une dernière prière, et tout le monde rentra chez soit, heureux de s'imaginer enfin libre de toutes terreurs.

Mais ce n'était que le début … Bien vite, les villageois apprirent que le vieil homme n'était qu'un simple villageois, et ça, ils le surent le lendemain, quand le cadavre de Madame Samorin fut retrouvée. Louise fut alors choqué de la victime … Il s'agissait du petit Jean, le jeune frère d'une amie très proche qui se nommait Alice. En plus d'être tous deux étaient les enfants chéries de Madame Samorin, Jean avait un retard mental qui faisait que ses gestes étaient assez irréfléchie, de même que ses actes. Pourtant, sachant son mal-être, le village le tua sans la moindre pitié … Louise ne participa pas à la boucherie tentant de consoler un tant soit peu la douleur d'Alice.

Encore une fois, c'était un innocent.

Durant cinq jours, les villageois tuaient des innocents, les loups dansaient la nuit. Mais durant ces cinq jours, Louise découvrit avec délice qu'elle pouvait faire pencher la balance en la faveur de certains, car elle arrivait à percevoir leur culpabilité ou non. La première chose qu'elle fit durant ses cinq jours fut de vérifié si ses parents et Alice n'étaient pas des meurtriers, les sanguinaires.

Mais le cinquième jour, tout bascula de la même manière que ce jour où Iphigénie allait mourir. Alice fut accusée.

Dès lors tout se bouscula dans la tête de Louise, Alice avait été accusé par une vieille mégère dont elle doutait de la fiabilité. Elle avait laissé son frère mourir, sa mère était morte alors qu'elle s'opposait à sa relation avec le fils du cordonnier, Elliot, de plus elle n'avait jamais pris ne serais-ce qu'une seule fois part aux votes. La jeune fille observait son amie au centre de ce cercle de froideur et de cruauté, on l'accusait, les votes se multipliaient contre elle, tout tournait si rapidement, ses pieds se faisaient maladroit. Elle était si blanche et si terrifié. De sa bouche rosée, seule de vagues « non » s'échappait. Louise sortie du lot et prit la main de la jeune fille avant de courir se cacher dans l'église.

    - Arrêtes Louise ! T'es complétement malade … ils vont … ils vont t'accuser aussi ... souffla la jeune fille, la voix tremblante.

Louise observa son amie …. Sa peau était blafarde, cireux, ses yeux rougis à cause des larmes et ses lèvres pulpeuse de se les avoir trop mordu. Elle hoquetait et tremblait comme si elle avait froid. Louise alla pour la prendre dans ses bras quand elle entendit des hurlements dehors … Nulle doute que Elliot était sortie du lot pour protéger sa promise. La jeune fille n'avait jamais eut beaucoup de respect pour cet homme qui se comportait plus comme un voyou que comme un fils de cordonnier, mais il savait prendre de soin de son amie, et pour l'instant c'était le plus important. Doucement, elle lui prit les mains et les embrassa pour les réchauffer.

    - Tu ne mourras pas Alice, je le sais, tu es innocente, fit doucement la brunette de la même manière que l'on parlait à un petit animal appeuré.
    - Peut être que toi tu me sais innocente, mais eux non ! hurla-t-elle de toutes ses forces, retirant ses mains. Ils vont me tuer ce soir ! Comme tous les autres ! Parce que je porte le mal en mon sein, voilà ce qu'ils disent!

Louise se crispa, ce n'était pas d'aujourd'hui que cette accusation se portait sur Alice, mais depuis le jour où le fermier l'avait entendu coucher avec Elliot dans sa grange, à tout juste treize ans alors que lui en avait dix sept. Elle même considérait qu'Alice n'était plus pure depuis ce jour mais était-ce pourtant une raison de la tuer. Les traditions de son village étaient impitoyable … Ce vieux village puritain voulait l'exorciser, mais Louise savait comment le vieux prêtre chassait le mal du corps des jeunes, et avait énormément souffert à l'idée qu'Alice est à subir ça.

Et elle savait surtout que la réputation de la jeune fille ne l'aiderait pas à s'en sortir. Alors, serrant les bords de sa robe, Louise prit une résolution.

    - Je vais leur dire à tous ... déclara-t-elle. Je vais leur dire que ça ne peut pas être toi la coupable car je t'ai vu ce soir là!
    - Tu es vraiment adorable mais … Alice lacha un soupire d'exaspération et s’assied sur un des bancs de l'église. Qui te croira ? … Je ne suis qu'une prostituée pour eux, une prostituée de seize ans.
    - Je leur dirais que je les ai vu au même titre que j'ai vu quatre autres personnes et que je sais par exemple que Eddith regarde tous les soirs qui est réveillé et qui dort ! hurla presque Louise. Je le sais car je suis voyante!

Alice sursauta légèrement avant de serrer son amie dans ses bras. Louise sourit et lui rendit son étreinte, oui elle allait sauver Alice et ce, durant le grand jugement de ce soir. Elle en était convaincu. Quand Alice la laissa seule dans l'église, Louise ne put s'empêcher de se retourner vers la statue de la sainte et de son enfant, et sourit. C'était grâce à eux qu'elle possédait ce don si merveilleux qui allait lui permettre de sauver sa délicieuse et précieuse Alice. S'agenouillant, elle commença à prier Dieu de lui avoir fait ce cadeau … et de lui avoir pardonné ses penchants malsains qui aujourd'hui encore la hantaient.

Puis vint l'heure de ce fameux jugement. Louise se releva et fit le signe de la croix avant de sortir, déterminé à sauver Alice du bûcher ardent. Pourtant, plus ses pas la conduisaient vers la grande place, plus son instinct lui disait de fuir, fuir loin encore et encore. Était-ce la peur de révéler son secret ? Ou de ne pas être cru tout simplement ? Mais qu'importe les risques, elle devait à tout pris protéger son amie de toujours de ces fous … Et elle était sure qu'elle aurait au moins le soutient de Elliot, lui qui était prêt à tout pour l'épouser, il n'allait certainement pas la laisser tomber maintenant.

Quand son talon de bottine claqua le sol pavé du centre ville, elle ressentit un étrange mal être. Alors qu'elle entendait de loin les hurlements, les cris, les prises de bec, soudainement tout devint silencieux. On se retourna même sur son passage. Timidement, Louise avança l'autre pied puis marcha vers le centre, elle devait innocenter à tout pris son amie. Alors qu'elle se tourna vers les villageois, Louise ressentit soudainement un choc sur sa joue. Elle leva la main à sa joue et baissa les yeux.

    - Un … Caillou? demanda-t-elle plus pour elle même qu'au villageois.

Elle se crispa et releva immédiatement son regard sur ses interlocuteur … sur ses compagnons de toujours avant de faire un pas en arrière. Leur regards étaient haineux, méprisant et surtout hautains. Ce n'était plus Alice leur bouc émissaire, c'était elle. Louise mit sa main devant sa bouche horrifiée, se rappelant des supplices qu'avaient subi d'autre avant elle.

Alice était là, sur le coté, le regard terrifié dans les bras de Elliot. Son regard s'adoucit, au moins elle allait vivre encore un peu. Il n'y avait pas de doute qu'Elliot avait dut se battre pied et mains lié pour elle, mais avait il vraiment osé la condamner ? Elle n'était pas une véritable rivale, il n'aurait jamais osé. Alors qui ? Comment ? Pourquoi ? Ses questions furent interrompu par le vieux maire du village, dont la fatigue se lisait sur le visage.

    - Louise ! tonna-t-il de sa voix forte et puissante. Je te soupçonne d'être l'un de ces démons ! L'un de ces fils de Satan qui tua ma précieuse enfant !

La jeune fille fronça les sourcils, personne ne lui viendrait à l'aide maintenant. C'était à elle de faire sa propre défense, d'agir selon son instinct et de s'imposer. C'était tout ce qu'il y avait à faire !

    - Foutaise! hurla-t-elle, bien décidé à les convaincre de son innocence. Je n'avais aucune raison de tuer toutes ces personnes ! J'estimais beaucoup Madame Samorin et j'appréciais Jean ! De même que votre fille c'était toujours montré correcte avec moi!

Louise savait, elle savait que sa bonne conduite pouvait la sortir de ce pétrin, il fallait juste qu'elle renvoi les soupçons sur quelqu'un d'autre, n'importe qui mais pas elle. Un innocent, un coupable qu'importe ! Elle voulait juste vivre encore un peu ! Respirer encore un peu ! Au diable les autres, puisqu'ils étaient tous prêt à la tuer sans raison valable, qu'ils aillent tous bruler en enfer ! Elle devait juste sauver sa peau et fuir le village cette nuit. Elle prendra Alice avec elle, et elles fuiraient ensemble, loin de ce monde démoniaque.

Mais elle se figea … Elle se figea devant ses pensées. Louise regarda ses mains tremblantes alors qu'elle réalisait à quoi elle pensait. Elle qui rebutait les boucheries des jours précédents, elle qui croyait en l'homme, Louise venait de voir la plus hideuse partie de son âme : l'instinct de survie. Qu'étaient les autres pour elle, à part peut être de misérables bouts de chaires, alors que sa vie était importante à ses yeux … Alice avait elle eut les mêmes pensées plus tôt dans la journée ? Était-elle elle aussi un monstre d’égoïsme ?

Face à son manque de réaction devant les accusations, le village la jugea … Rapidement la jeune enfant de seize ans fut dépouillée de tous ses vêtements et on la vêtit de la robe de burnes, priant pour que ses péchés soient pardonnés par le tout puissant.

Louise fut solidement attachée, ses yeux se perdant dans la foule qui hurlait sa mort. Ses cheveux bruns d'ordinaire si doux étaient mêlé à la paille, alors que ses horribles vêtements la grattaient de partout. C'était insupportable. Mais bientôt pire châtiment arriva. Le feu fut allumé, et lentement, peut être trop lentement, la paille prit feu, laissant le temps à la pauvre victime de voir la mort arriver … Doucement, elle sentit ses pieds la brûler, elle lâcha alors de petits gémissements. Gémissement qui se transformèrent bientôt en hurlement de douleurs.

Elle les haïssait. Elle les haïssait tous ! Alors que ses larmes coulaient et qu'elle se cambrait désespérément comme pour échapper à la douleur, elle les maudit tous, priant pour leur déchéance et leur mort ! Doucement, elle se sentait rongé par un mal qui était tout autre et elle éclata d'un rire nerveux mais puissant, les larmes coulant de ses joues.

Puis elle le vit … Ce petit sourire en coin. Elle l'avait trouvé. Cet enfoiré qui l'avait sans nulle doute envoyé à la mort et qui tuait sans relâche chaque nuit. Mais elle ne souhaita pas sa mort … bien au contraire. Elle pria le diable que cet être abominable existe encore et longtemps, tuant tous ces traitres qui l'avaient tué pour ses penchants sexuelles dépravés et pour avoir reçu un don qui aurait pu en sauver plus d'un.

Oui … Elle était heureuse.

« Je vous souhaite de gagner, braves loups »

°°°°°°°°°°
Madame Jeannette était la doyenne du village, bien qu'elle ne soit pas considéré parmi les sages, bien au contraire. Elle était plutôt cité parmi les excentriques du village … Mais cela ne l’empêchait pas de voir bien plus loin que tous les autres. Ce n'était pas une brave vieille pour rien … Elle avait toujours sue que Louise préférait de loin la compagnie de Alice que de celle de Alois, qui n'avait pas hésité à l'accusé ce fameux soir là. De même qu'elle avait toujours sur que Elliot était bien trop fougueux et amoureux de la jeune rousse … Alice était le centre de tous les tourments et elle le savait.

Madame Jeannette était la grand mère maternelle de Jean et de la petite rouquine et de ce fait, tous les secrets du village lui était rapidement transmis, comme le fait que Alice aussi fut purifié par le grand prêtre, chose qu'elle n'admettait pas.

Mais que pouvait bien faire une vieille excentrique comme elle, contre tout un village recherchant le sang et la rage. Elle avait regardé la jeune enfant subir le supplice de la purification et du purgatoire sans broncher, observant avec honte les déboires de sa race. Au vue du sang qui avait coulé, cette enfant n'avait jamais eu d'amant … Il n'y avait aucune raison d'insister sur cette purification, sans doute aurait-il mieux fait de lui faire ingurgiter du poison pour que sa souffrance soit moins dur sur le bûcher.

Quand le rire éclata, le village entier trembla d’effrois mais aussi de satisfaction, persuadé d'avoir enfin touché un de ces démons. Mais quand la cage thoracique de l'enfant éclata et qu'elle termina de brûler, ils ne purent voir là qu'un corps décharné, putride et brûlé. Il n'y avait plus de Louise qui comptait, et derrière, parmi les rares qui s'étaient retenu de voter, un hurlement déchira le silence pesant. La mère de Louise avait toujours souhaité que sa fille quitte le village pour faire de grandes choses … Ainsi le destin, ou plutôt la fatalité ne lui permis pas ce luxe.

Alors que la pauvre vieille s'éloignait, avec l'impression de sentir ses os vieillirent. Un chouinement la retint. Derrière elle, Elliot pleurait sur l'épaule d'Alice qui le berçait tendrement. Nulle doute que le jeune fougueux s'imaginait que le lendemain, Alice serait à nouveau accusé, comme à chaque fois qu'un mort était innocent et sans doute que la bonne vieille prit pitié.

Elle savait qui été les coupables, elle l'avait toujours sut. A leur manière de parler, d'accuser, de défendre, d'agir … Madame Jeannette pouvait se vanter d'avoir un très bon flair. Mais jamais, au grand jamais, la vieille prit part au débat, bien trop terrifié de sombrer dans une folie collective qu'elle ne pourrait plus contrôler. Alors elle cherchait, elle cherchait paisiblement un moyen de les faire tomber, un par un, comme des mouches. Quand elle serait sure qu'elle n'aurait plus rien à craindre.

Rentrant dans sa vieille maison, elle attendit sagement. Au même titre que la pauvre Louise qui avait été accusé de sorcellerie infâme, la vieille Jeannette été un peu sorcière, mais bien différente d'elle. Madame Jeannette avait un ami puissant, et ça depuis toujours, qui lui avait fait un cadeau extraordinaire, le droit de vie et de mort. Une fois dans sa vie, Madame Jeannette pouvait réclamer à la Mort de tuer ou de sauver quelqu'un, ce qui n'était jamais réellement arrivée par le passé. Mais depuis la mort de la petite Iphigénie – quelle idée d'appeler votre fille ainsi, je vous jure – la Mort venait tous les soirs lui montrer la nouvelle victime.

Jusqu'à présent, jamais la bonne vieille n'avait accepté de détruire une vie ou d'en sauver une … Peut être attendait elle le bon soir ? Sans doute car elle sentit un froid horrible lui traverser l’échine. Cette nuit là, la Mort lui désigna la petite maison des Samorin … Et Jeannette ne connaissait plus qu'une Samorin vivante, sa chère et douce petite Alice.

Le choix ne prit pas longtemps …

Le lendemain, tout le monde se réjouissait, il n'y avait eut aucun mort cette nuit. La rumeur circula comme quoi Louise était peut être belle et bien la coupable, après tout que savions nous de ces loups une fois mort ? Le village reprit petit à petit des couleurs durant cette journée, pour finir par un immense feu de joie … Personne ne fut juger ce soir là, et tout le monde était heureux. Tout le monde sauf la bonne vieille qui savait. Ses yeux se posèrent sur celui qui devait être sans aucun doute le cerveau de cette manigance. Sans doute que lui aussi l'avait trouvé, et l'avait forcé à user de sa potion. Alice et Elliot semblaient heureux, dansaient, jouaient … Qui aurait cru que ce garçon trop fougueux pleurait hier de peur de voir sa fiancée périr dans les flammes ? Et que Alice oublierait si facilement Louise …

La nuit tombait, la bonne vieille ne se coucha pas. Au contraire, elle se prépara comme un jour de messe et but une tasse de thé, attendant patiemment. La Mort vint à nouveau, lui demandant si elle désirait ôter la vie. Elle refusa … Alors la Mort s'installa dans un coin sombre, attendant patiemment. Oui, elle l'avait deviné, ce n'était pas la peine qu'elle lui dise. Elle l'avait compris depuis longtemps déjà, il n'attendait que ça.

Elle entendit des grognements, des aboiements, des griffes contre du bois, puis la porte de sa maison explosé, laissant une imposante forme pénétrer à l'intérieur.

    - Tu es en retard, souffla la vieille femme.
    - Et toi complètement timbrée de me provoquer! répliqua violemment une grosse voix.

Jeannette haussa les épaules. Après tout, peut être qu'il y aurait un lendemain joyeux sans elle.

°°°°°°°°°°
Alice était éperdument amoureuse de Elliot. Elle aimait tout chez lui ! Sa fougue, sa joie, son sourire, son coté téméraire, sa tendresse, son impétuosité … Elle se serait mise à genoux devant lui si on le lui avait ordonné pour prouver son amour. Mais elle savait qu'il était pareil car il lui avait chuchoté au creux de l'oreille, cet après midi là quand elle avait envoyé aux placards toutes formes d'éducation de jeunes filles discipliné.

C'était pour cela qu'elle avait sans la moindre hésitation été le prévenir à propos du secret de Louise, de sa voyance, qu'elle allait l'aider. Elle n'avait pas hésiter une seconde car après tout, ce qui était bien pour elle l'était aussi pour lui … Non ? Elliot l'avait écouté parler, calmement, lui embrassant de temps à autre la tempe puis sa gorge découverte. Elle pouffait de rire parfois, se plaignant qu'il ne l'écoutait pas, mais c'était le contraire … Jamais le jeune homme n'avait été aussi attentif de toute sa vie et déjà un plan d'action se mettait en marche.

    - Tu es sûre qu'elle peut faire ce qu'elle t'a dit? demanda-t-il à la fin de son histoire. Elle veut voir l'avenir?
    - Non gros béta, fit elle en lui volant la baiser. Elle peut seulement savoir qui est innocent ou coupable, mais c'est déjà énorme ! Tu imagines combien de personnes elle pourra innocenter ? Et elle pourra trouver les loups! s'extasia-t-elle.

Le jeune homme grogna et l'attira contre lui pour un échange buccale passionné. Il n'avait jamais pus supporter Louise, il l'avait toujours vu comme une potentielle rivale pour le cœur de Alice, ce qui était en soit complètement stupide vu qu'ils étaient fait l'un pour l'autre. Mais cette sotte de Louise allait enfin lui être utile, elle et sa stupide religion pour cacher ses penchants un peu trop hérétique. Il allait d'ailleurs faire une pierre deux coups.

Le soir du jugement, il était arrivé bien avant tout le monde, il ne fallait pas lui laisser le temps de s'exprimer, c'était là tout l’enjeu. Une fois les esprits bien embrumé par la haine et la rage, qu'importe se que ferait Louisette, elle était condamnée à une mort douloureuse et humiliante. Grimpant sur l'estrade, il mit Alice derrière lui, le temps de faire changer ces rustres d'avis.

Lentement mais sûrement, le jeune homme fit un véritable discours d'homme politique. Louise fut présentée comme l'ennemi à abattre … N'était-ce donc pas que des femmes qui mouraient la nuit ? Des femmes, c'était une étrange coïncidence pour ceux qui connaissait la raison de la purification de Louise étant jeune. L'amour entre femme était mal, surtout aux yeux du tout puissant … Louise portait déjà le mal en son sein depuis bien plus longtemps qu'Alice encore et pis encore, la brune faisait de la sorcellerie ! N'était-ce donc pas suffisant pour la tuer ?

Alice se figea sur place mais n'osa parler ou contre dire son aimé. C'était pour elle qu'il faisait ça après tout … non ?

Pourtant quand Louise fut exécutée, elle regretta. Elle regretta absolument tout et cacha son visage dans le torse d'Elliot qui lui souriait discrètement d'excitation. Une femme amoureuse de la sienne et qui pouvait voir qui était innocent ou coupable, ce n'était vraiment pas bon pour les affaires, surtout avec son objectif. Mais il restait un soucis d'ordre majeur.

Le regard du jeune homme se posa sur la vieille Jeannette. Il ne connaissait pas cinquante milles solutions pour être sur de gagner.
Deux jours plus tard, le village reprenait feu et le sang de jeunes innocents recommença à couler. Pourtant ce n'était pas pour déplaire à Elliot qui en soit été assez heureux. Il l'aurait été encore plus si l'un des siens ne l'avait pas menacer de tuer Alice si jamais il avait le malheur de revoter à nouveau contre un membre de leur groupe. Sans oublier que son aimé semblait s'éloigner petit à petit de lui sans qu'il n'en sache la raison.

Alors un jour, prenant son courage à deux mains, il l'enserra par la taille et lui embrassa la nuque doucement, réclamant son attention et ses caresses. Alice s'abandonna à lui, encore une fois, totalement soumise à ses désirs et à cet amour brûlant. Mais alors que la jouissance la gagnait peu à peu, des larmes coulèrent le long de ses joues fraîches, alertant son amant.

    - Pourquoi? demanda-t-elle doucement … pourquoi elle ? Pourquoi Louise ? Pourquoi sa grand mère ?
    - Car elles étaient toutes deux très dangereuse … Louise aurait fini par me découvrir et je doute qu'elle aurait hésité une seule seconde à me balancer, expliqua t-il en respirant son odeur, dessinant le galbe de sa hanche. Et ta grand mère se serait opposé à notre union un jour ou l'autre … Je le fais pour nous. Une fois que je me serais débarrassé de tous les autres fils de la lune de sang et des villageois … Plus personne de ne souillera d'insultes mon amour.

Alice se laissa doucement bercer … En effet, elle avait souvent souhaité que ce village brûle en enfer. Elle le savait … Elle savait que c'était lui dès le départ, mais c'était tut, car elle le portait en son sein, ce mal, depuis presque quatre mois. Et si le ciel avait fait en sorte que personne ne le remarque, lui le savait. Et il fallait protéger leur péché de toutes formes de cruauté.

Mais il en fut tout autre … Trois semaines plus tard, Elliot se fit abattre en pleine nuit par Monsieur Gérard. Une balle en pleine gorge. Quand Alice vit le corps, elle sut où était sa place et elle ne mit pas bien longtemps pour le retrouver. Après tout, Cupidon avait décidé qu'il s'aimerait d'un amour fusionnel même après la mort.

L'homme est capable de peindre mille tableau. Mais le plus étrange qui soit, est celui qu'il peint alors qu'il se sent menacer. Voici comment vécu la voyante, la sorcière et le couple traître des Loups Garous de Thiercelieux si ce jeu venait à être réel.

Lily S. ©
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MessageSujet: Re: MLily's Writting Session    MLily's Writting Session  - Page 2 Icon_minitimeVen 3 Fév - 8:48

.. Une fiction qui m'est dédicacé ... Je t'aime. On partagera nos parties pendant encore très longtemps, les gens ne comprendront jamais qu'on se parle sur skype pour s'aider même si on est méchant. uou & un jour, nous serons le couple traitre et nous mettrons la patté à tout le monde !

Bref, parlons de ta .. Sublime fiction. ♥ Vraiment magnifique, bien écrite et faisant vibrer les cœurs, c'est vrai qu'en réalité, ce jeu est bien cruel, pourtant, personne ne le comprends et beaucoup de villageois meurt sans raison ni raisonnement, juste au hasard. Alors je vénères Louise. Je ne peux que la comprendre, protéger son ami ainsi était juste un magnifique geste, une splendide cause. Elle voulait sauver Alice qui finira quand même par mourir à cause de son amour; n'est-ce pas réellement touchant ?

Bref, je ne peux qu'aimer et apprécier ta fiction pour cette fluidité que tu maîtrises tant ainsi que de la façon dont tu fais frémir le cœur des gens.

Encore une fois, je ne peux que comprendre ce que ressentent ces personnages.

Bref, à la prochaine Mapa. ♥
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MessageSujet: Re: MLily's Writting Session    MLily's Writting Session  - Page 2 Icon_minitimeSam 10 Mar - 13:40

Nom : Lily S. - MLily Cassiopea G. Daprado ║ Axel Belschmidt ║ Asuka Sousu
Thème : L'amouuuur ~ ║Axis Power Hetalia
Motif : Encore un grand coup d'inspi, d'un coup, pouf, en écoutant Tryo. Moi pas être réellement coupable, c'est encore Libie la grosse coupable.
Un commentaire ? :
  • Le narrateur est Prusse – Gilbert Weischmidt ( ou Belshmidt selon la version ) – l'autre personnage ( le tout chou ) est Kugelmugel – que j'ai nommé Sven Edelstein – qui est en gros une micro-nation représenté sous l'apparence d'un garçon. Il s'agit en faite d'une petite demeure de forme sphérique qui prit son indépendance vis à vis de l'Autriche en 1984, donc il est en quelque sorte son fils. Cette république à un peu plus de 300 habitants et est très dépendante de sa nation mère, d'ailleurs presque aucun pays ne la considère comme une Nation. Pour voir sa bouille, clique ici.
  • Cette fic est faite en gros parce que c'est mon délire du moment ce couple, mais aussi pour montrer l'absurdité de notre situation actuelle. Il s'agit certes de mon point de vue, mais j'y tenais.


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Ce phénomène est tellement étrange que aujourd'hui, je ne cherche même plus à le comprendre. Qu'est-ce qu'on s'en fou en même temps, hein ? On s'en branle, on en a que faire, on est au dessus de ça toi et moi. Et putain que ça fait du bien de retrouver enfin un lieu où l'on se sent soi-même. A quatre patte au dessus de toi, je t'observe. Cette foutue pièce qui te sert de chambre à couché n'est pas loin de celle de ton « père », mais je m'en fou … Laisses moi encore abuser de toi, m’enivrer de toi, ne faire qu'un avec toi.

Nos yeux sont connectés, pas un mot, pas un bruit. On se regarde juste. C'est bien, j'aime ça et tu sais à quoi je pense. Tu sais que si cet idiot d'aristocrate qui te sert de père débarque d'un coup, l'autre folle à la poêle m'en fera voir de toutes les couleurs et lui t'enverra te purifier au quatre coins du pays. Mais qu'est-ce qu'on s'en fou ? Qui sont ils pour nous juger ? Pour me juger ?

Dans cette chambre rempli de ténèbres, je te discerne pourtant parfaitement, normal après tout je suis tellement génial. Je t'ai regardé tellement de fois que maintenant je connais tout de toi, de ton apparence, de ton souffle, de tes formes, absolument tout car tu es à moi comme je suis à toi. Mais tu es quand même plus à moi que je suis à toi, soyons clair, il est hors de question que tu sois au dessus un jour. J’esquisse un sourire en ayant cette pensée et j'entends ton petit gloussement léger. Tu sais à quoi j'ai pensé. Comme toujours hein.
_
Syrie se tordait de douleur dans son sommeil. Son corps d'adolescent était en sang, encore … Il ne cessait de souffrir, il ne cessait de voir son peuple mourir. Il se cambra de douleur, souillant ses draps du liquides carmin essentielle à la vie des hommes … Il alla jusqu'à prier pour que ces souffrances se terminent enfin. Pour qu'il puisse enfin mourir.

Mais une nation ne meurt pas si facilement. Non, une nation meurt quand son peuple, son identité et ses idéologies disparaissent … Non, Syrie le savait, son cauchemar ne faisait que commencer, et personne ne viendrait aider son peuple. Foutue Russie et sa merde d'influence ! Dans la suite luxueuse où l'avait séquestré Bachar el-Assad, le petit être serra les poings et les dents, ne pouvant résister, il lâcha quelque sanglots, écoutant son peuple pleurer, hurler, être détruit et se haït de son impuissance. Car une nation était impuissante face à sa propre misère.

_
Ma main glisse sous ta jambe droite lentement, caressant chaque parcelle de peau, alors que ma bouche se délecte de tes lèvres. Je te sens hoqueter de plaisir et rougir, j'aime ça, tu sais que j'aime être puissant et tu me laisses l'être. Tu es si adorable. Tes petites mains glissent sur mes épaules nues, me forçant à me rapprocher de toi … Tu es toujours aussi impatient hein ? Sale gosse va, tu sais bien que j'aime prendre mon temps en besogne mais raaah !

Ma main glisse sous ta cuisse et remonte doucement, je te sens frémir. Tu me regardes et me souris. Tu es si mignon. Je t'embrasse doucement la nuque en ouvrant le seul rempart qui m'empêche de te flatter de milles et une faveur, cette foutue chemise blanche. Ton genoux remonte entre mes cuisses jusqu'à mon entre jambe … Héhé oui, tu peux rougir mon ange, c'est pour toi que je suis aussi excité. Mes caresses reprennent lentement … Ne te force pas à me les rendre, j'aime ta timidité durant l'acte, j'ai l'impression de te protéger, moi qui n'est plus rien a offrir à part mon nom et ma personne.

Deux nations. Voilà ce qu'on est mon ange. Deux putains de nations qui ne sont pas reconnus. Moi, je n'ai plus de Terre, et toi on ne daigne même pas te regarder … Qu'ils aillent tous se faire foutre.
_
France se massait les tempes. Cette réunion de l'Union Européenne commençait sérieusement à l'éreinter. Tout le monde se jetait la pierre pour savoir qui avait fait quoi, qui était responsable, qui serait le grand héros. Évidement, Angleterre ne cessait de lui envoyer des piques vis à vis de son initiative en 2007 alors qu'il était à la présidence de l'UE par rapport à la Méditerranée. Sans oublier Allemagne qui tenait absolument à le tenir sous le coude.

Les joutes verbales étaient violentes, et son propre peuple commençait à douter de l'euro qui les avait mis dans une sacré panade – surtout à cause de Grèce en faite. Son peuple hurlait : pourquoi aider un pays alors qu'en France même on avait besoin d'argent. France passa une main dans ses cheveux, il ne devait pas penser à ce genre de choses, aider Grèce était la bonne chose à faire … Pourtant avec l'évolution des mentalités, nulle doute que les présidentielles de 2012 allait se montrer tout particulièrement … Corsé.

France se leva d'un bond, évitant de justesse une chaise balançait par Danemark fou de rage et qui était prêt à bondir sur Allemagne pour lui exprimer sa façon de penser à la manière d'un puissant Viking … Oui, plus rien n'allait dans l'Union Européenne.

_
Chut mon ange, tu ne voudrais pas qu'on nous entende … Je t'embrasse doucement les lèvres pour faire taire tes gémissements qui pourtant me rendent aussi fier qu'un coq. C'est moi et moi seul qui te fait te tordre de plaisir par le simple va et vient de mes doigts. Tu es si mignon en haletant, rouge comme une écrevisse et légèrement couvert de sueur … Comment ces abrutis peuvent seulement t'ignorer hein ? Ces enfoirés … Mais la géniale personne que je suis t'a vu, mon ange. Je t'ai vu et je t'ai marqué comme miens.

On est rien pour eux, je ne sais même pas pourquoi je n'ai pas disparu en 1947 … Peut être pour te rencontrer, toi qui n'a vu le jour qu'en 1984, ma petite boule autrichienne. Mon ange. Toi et moi on est rejeté des autres mais qu'est-ce qu'on en a à foutre. Toi et moi, dans tout ça, on n’apparaît pas, on se contente d'être là. Tout simplement. On ne nous laisse pas nous mêler des affaires mondiales, ils pensent qu'on ne ressent pas la douleur de nos « peuples ». Mais qu'est-ce qu'ils croient … Bordel je t'aime Kugelmugel.

Je te sens te crisper alors que je m'unis à toi pour la énième fois. Tu es si étroit, je dois te faire horriblement mal malgré la préparation. Doucement je te serres, je te berce doucement contre mon giron, me retenant de te faire l'amour. J'attends, embrassant chaque parcelle de ton corps que je peux atteindre. Tu trembles légèrement puis tu poses doucement ta main sur ma joue que j'embrasse tendrement. Je connais le signal.
« Je t'aime »

_
Chine admirait son pays, son fier et puissant pays. Droit de l'Homme ? C'était totalement inutile quand on possédait sa puissance. Qu'importait le bonheur de l'individu, ce qu'il fallait c'était le bonheur du groupe, suppression de l'individu pour le groupe, c'est comme ça qu'un pays devient fort ! Mais ça, pour le comprendre, il faut savoir le véritable sens de la vie que leur apprend Confusius. Que croyez ces occidentaux ? Que toutes les usines délocalisés chez lui parce qu'ils étaient facilement exploitable ? Non, les pauvres niais.

Chine était intelligent, Chine était grand. Il est le père de bien des pays d'Asie, c'était lui qui avait élevé Japon – qui lui tournait froidement le dos aujourd'hui alors que c'était lui et uniquement lui qui l'avait attaqué durant la seconde guerre mondiale. Mais sans lui, jamais il n'aurait trouvé sa voix dans le communisme. Un sourire suffisant se dessina sur ses fines lèvres.

Que les occidentaux rigolent, que Amérique se délecte de ce qu'il pense être son pouvoir … Le monde avait craint Russie quand il était URSS, il ferait mieux de se méfier de la Chine Communiste. Tibet le savait bien, lui.

_
Bordel … Bordel … Si tu savais comme je t'aime putain. Si au début le rythme était lent, il a rapidement augmenté, à ta demande, jamais je n'irai à l'encontre de ce que tu veux Kugelmugel, jamais mon bel ange. Je connais tes crises de colères digne des enfants, je n'ai aucune envi d'en avoir une. Tu m'attires et m'embrasses farouchement et surtout te réduire au silence … C'est vrai que tu hurles … mais je m'en fou, j'aime t'entendre, j'aime que tu me montre que je te donnes du plaisir, amour.

De l'amour, tu m'en as donné putain. Tu m'en as donné alors que j'commençais à croire que j'allais crever … J'avais rien ni personne, West était gentil, mais pas pour les bonnes raisons. J'suis né pour être un pays pas un « faux » morceau de territoire pour continuer d'exister ! Si tu savais … Si tu savais comme je rêve de ne faire qu'un avec toi ! Un putain de mariage, ça claquerait ! Et Autriche aurait rien le droit de dire ! Après tout, il s'était marié à Espagne y'a longtemps. Mais moi se serait un mariage définitif ! Une union de territoire … Si seulement j'en avais un à t'offrir.

Tu te cambres et hurles, je sens mon ventre être recouvert de la marque de son plaisir en souriant et accélérant. Tu viens toujours avant moi … Mais je te rejoins rapidement. Parce que ce visage que tu as à cette instant, c'est tout ce qu'il me faut pour atteindre le paradis.

Je me moque d'être éjecté de ce monde … On n’apparaît pas. On se contente d'être là. On s'aime … et puis voilà on s'aime. Je me penche et t'embrasse tendrement. Merci d'exister Sven.
_
Japon était toujours alité. Depuis mars 2011, il n'avait pas chercher à sortir du lit, bien trop touché par la catastrophe, fiévreux, nauséeux, se réveillant parfois la nuit en se retenant de hurler de douleur. Ses terres … ses terres étaient irradié, son peuple en danger, encore … Et en plus de cette menace, les autres pays – bien qu'essayant de l'aider – le harcèle pour la protection de l'environnement, sans oublier toutes les reconstructions à faire et les vies à déplorer.

C'était tout autant douloureux que Hiroshima ou Nagazaki. Mais la lueur d'espoir qu'il avait, c'est qu'il pourrait plus facilement se relever, et peut être qui sait, peut être qu'il pourrait retrouver une économie fluctuante sur le même principe que le vol d'oie sauvage. L'économie est le plus important. Heureusement que la mégalopole n'était pas touchée, sinon il ne s'en serait pas sortie.

Japon soupira lourdement … N'était-il pas triste ? N'était-il pas triste de valoriser son économie avant son peuple … ? Les japonais étaient habitués au sacrifice pour le bien de leur pays mais ses liens avec les occidentaux lui avait appris bien des choses. Mais l'économie passait avant tout.

_
Le soleil se lève, éclairant ta peau blanche et moi, et bien je te regarde, comme toujours. Profondément endormi, tu ne te réveilles même pas quand je frôle du bout des doigts ton bras. Tu es si mignon que je ne peux m’empêcher de prendre une photo .. Niark niark ! Se sera pour mon petit journal ça ! Kugelmugel après une nuit toride avec son amour, le génialissime Prusse ! Ça sonne grandiose, comme toujours !

Lentement je m'étire et vais à la fenêtre, observant le levé de soleil fièrement. C'est pas aujourd'hui que l'autre abruti d'Autriche m'éloignera de mon ange semblerait il.

Doucement, je sens deux bras fins m'enlaçait par derrière et un visage se pelotonner contre mon dos, un souffle chaud chatouillant mes cotes. Il avait sans aucun doute remis sa chemise, je pouvais sentir et entendre les frictions du tissu. Tout en posant délicatement ma main sur la plus petite, je me dis que finalement … C'est une bonne chose que nous soyons éloigner du monde. Toi et moi. Dans cette petite bulle. On s'aime.

    - Guten Morgen Sven, dis-je en me retournant, un sourire me répondit.
    - ' Morgen Gilbert …

Ich liebe dich mein liebe …
_
Ce matin, il fait presque beau
ça tombe bien je me suis levé tôt
avec le coq et les oiseaux
sans journaux et sans météo.
Ce matin, j'attaque un autre jour
avec toi mon amour,
cette journée durera toujours
on en fera jamais le tour.

Toi et Moi
Dans tout ça
On n'apparait pas
On se contente d'être là
On s'aime et puis voilà
On s'aime ...

Lily S. ©
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MessageSujet: Re: MLily's Writting Session    MLily's Writting Session  - Page 2 Icon_minitimeSam 10 Mar - 23:11

Eh bien, alors que dire sur cette ... splendide preuve de ton talent ? Et c'est même pas pour te faire enfler la cheville, sérieusement, j'admire ton style d'écriture. Et puis, l'histoire m'a juste rendu ... nostalgique d'une vie que j'ai jamais eut, certes, mais d'un autre type de monde. C'était vraiment beau. Je l'ai lut ce matin à 9.30, avec la tête à moitié endormie, et je peux te dire que c'est passé sans problème, malgré le barrage de la fatigue.

Enfin, bref, en un mot : Awesome ! o/

Et Kugel est trop mignon ! 8D
Et ce texte est trop tendre ! (Ahaaaah ~)
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Liberta Midnight

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MessageSujet: Re: MLily's Writting Session    MLily's Writting Session  - Page 2 Icon_minitimeDim 11 Mar - 1:24

... Sais-tu que je t'aime et ton awesome façon d'écrire ? et dire que c'est moi qui t'es inspiré .. O/ -MEURT- Sérieusement, c'est adorable ... Surtout que tu es la créatrice de ce couple ! 8D -hoho, vive les rattings que tu inventes très chère. ♥-

Bref, ton style est toujours aussi magnifique et nous emmène là-bas, et puis je crois bien que tu as réussis ton but de ne pas faire passer ça pour de la ... Tu vois ce que je veux dire. 8D/MEURT/

Sinon, j'aime beaucoup le fait qu'à côté du couple il y ait tout c'est problème, ça fait comme si ils étaient isolés de toutes ces choses, et que seul leurs amours comptent ... C'est vraiment beau !
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MessageSujet: Re: MLily's Writting Session    MLily's Writting Session  - Page 2 Icon_minitimeLun 12 Mar - 2:14

Quelle nouilleuuuuh que je suis ! J'ai pas poster de commentaire pour ta fic sur le jeux du loup avant ta nouvelle fic èoé

Bon eh bah c'est partit ! Je vais te passer le habituel j’aime ton style (parce que j’aime ton style ) et le pourquoi du comment tu le sais et tu vas encore me dire "mais arrête ça fait me rougir" et que après tu sais plus dire u0u donc pour ces 2 fics et je pense les suivantes comme les précédente : j’aime ton style et il est de plus en plus affirmé à chaque fois on ressent bien ton caractère franc qui se mélange bien avec tes remarques ou tes comparaisons marrante ou à vous glacé le sang. BREF !

Au début je me suis demander comment elle a pu réussir à faire une fic sur le jeu du loup, mais qui n'est pas awesome n'est pas Lily ! Mouhaha ! Et comme tu sais que j’aime bien les jeux on va pas se mentir assez pervers d'un point de vu psychologique (faut vraiment être tordu pour regarder des gens se choisir pour se bruler entre eux tout ça par notre faute non ?) et qui demande pas mal de réflexion et surtout .... les commérage. Cette fic du début à la fin je t'es harceler pour savoir qui était le loup si j'avais raison ou pas alors si en plus il y a les petits ragots sur le prêtre , les gens du village la "putain" et tout ce qui va avec mais je prend j’aime et j'en redemande j'espère revoir une fic de ce genre tout aussi tordu !

Pour ta dernière fic en date bien que je connaisse pas hetalia ( pas taper ! Pas taper !) sur le bout des doigts parce que comme je te l'ais dit pour moi un pays c'est pas un bonhomme mais un bout de terre alors un bout de terre qui a un papa une maman des cousins et des cousines .... chaud ! Mais que ce qui se passe dans le monde m'intéresse un peu et que je suis bien obligé de l'admettre tout ce qui est romantique Roméo et Juliette ... j'aime, ca fait fondre u0u mais passons !
Avec cette fic là c'est totalement un genre de fic, peut être parce que c'est plus concret, mais en générale ce qu'on lit nous influence et connaitre la douleur de Japon me donnait des frissons et ça me remet en question sur ce qui se passe dans notre petit planète bleu et notre véritable place ... mais pas la peine d'entrer dans un débat philosophique maintenant quoi que ?
Et bon faut tout de même parler de notre petit couple je ne suis pas fan de yaoi, tu me connais moi et ma tite nature pudique u0u Mais être à leur place me dérangerais pas coupé du monde a vivre un amour comme ils l'entendent et puis le contexte du : "on a pas le droit de s'aimer, mais on s'en fou !" c'est beau c'est romantique ... j'aime

Résultat des courses: deux genres de fics que je te découvre, deux genre de fic que j'aime et j'espère retrouver !
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MessageSujet: Re: MLily's Writting Session    MLily's Writting Session  - Page 2 Icon_minitimeLun 19 Mar - 9:51

Nom : Lily S. - MLily Cassiopea G. Daprado ║ Axel Belschmidt ║ Asuka Sousu
Thème : Pirate & Rêve je suppose ║Axis Power Hetalia
Motif : Une chanson, un avatar mal placé, une idée … Cette fois c'est aussi la faute de Ash
Un commentaire ? :
  • Cadeau pour une petite nation.
  • Je suis fan du UkY '.'
  • Elle ne mérite pas son cadeau '0'


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Le monde était tout simplement bien trop grand pour cette minuscule nation, bien trop vaste, bien trop dangereux. Pourtant Wy n'avait peur de rien, elle était forte et solide, elle savait qu'elle ne disparaîtrait jamais. La dite puissance de la micro-nation était pourtant à remettre en doute à priori. Comment une zone si petite et si peu peuplé pourrait elle seulement faire face au monde qui l'entourait ? Même la Nouvelle Zélande était bien plus puissante que lui, et pourtant son frère était d'une douceur étonnante – malgré son équipe de rugby démesurément puissante. Pourtant Australie se vantait de la puissance de sa petite sœur, car elle possédait de loin la plus grande des forces : l'imagination sans limite d'une petite fille pleine de rêve.

Abbi Brown était sans nulle doute la plus imaginative de cette descendance germanique. Une fleur devenait tout un univers avec elle, du bout du doigt, elle recréait le monde, sa tête était pleine de monde incroyable qu'elle arrivait à coucher sur une toile avec un coup de pinceau des plus incroyables. Sans nulle doute que c'était pour cette raison que la demoiselle s'entendait si bien avec son lointain cousin germanique d'Autriche, la nation boule, bien qu'il ne fallait pas exagéré dans cette notion.

Pourtant il lui avait fallu beaucoup de temps pour être respecté par ses paires, voire même par ses cousins. Australie avait très bien vécu son indépendance, peut être même un peu trop, alors que le British avait mit bien cinq ans à l'accepter comme étant une nation à part entière et non comme une petite région rebelle se croyant au dessus des autres. Un privilège que le pauvre Sealand n'avait pas lui même alors qu'il existait depuis bien plus longtemps qu'elle, mais c'était le jeu comme aimait le dire Nouvelle Zélande.

Seulement, il arrivait que parfois … La si petite nation se sente bien seule. Tellement seule qu'il lui aurait fallu bien plus que son monde aux milles fantaisies pour la sortir de là. C'était tellement frustrant.
_
Elle n'avait pas conscience de son existence, pourtant elle était belle et bien là, au milieu de ces gens qui se disputait sa garde. Encore encore hurlant, la tirant comme une poupée de chiffon, lui griffant la peau. Si elle avait eut conscience de son existence, la petite chose aurait pleuré, se serait certainement débattu, aurait hurlé qu'on la laisse en paix, qu'on la laisse exister tranquillement avec ses propres lois et ses idéaux d'artistes. Mais elle n'était qu'une poupée parmi les autres …

Quelqu'un tira plus fort, faisant lâcher prise à l'adversaire. L'autre tomba en arrière, lâchant la petite qui tomba la tête la première sur le sol, s'ouvrant l'arcane sourcilière. Immobile sur le sol froid d'Australie, la future Principauté de Wy ne réagit pas, se laissant aller à cette « non existance ». Il n'était qu'un être isolé, fermé … Et pourtant, il la ressentait cette solitude, cette chose qui lui pesait sur le cœur.

_
Wy posa sa main sur son pansement qu'elle n'avait retiré depuis ce jour où elle avait vu le jour. C'était sa toute première fois ici bas. La preuve de sa présence et cela la réjouissait au plus haut point. Elle avait eut des amis, des frères, des cousins. KugelMugel était son plus proche ami, avec qui elle s'entendait le mieux. Pourtant, malgré tous ces liens, quelque chose serrait son cœur de jeune fille dans la fleur de l'age. Quelque chose de primordiale pour tout dire.

Petit à petit, elle avait remarqué que ses proches se rapprochaient d'autres personnes … Nouvelles Zélande avait une relation très particulière avec Australie, Sealand considérait Suède et Finlande comme étant ses parents – d'ailleurs, il n'y avait nulle doute que ces deux là ne faisaient pas que jouer à la papa et à la maman – de même que certaine micro-nation en était venu à se rapprocher de leur ainé. Comme KugelMugel et Prusse, ce qui était plus ou moins surprenant si on ne connaissait la raison de ce lien si étrange. Mais Abbi le savait, elle l'avait toujours sue. Elle connaissait par cœur ce sentiment que ressentait toutes ces nations, un sentiment qu'elle avait appris tout d'abord à connaître à travers l'art.

    L'amour.

Australia pensait qu'elle était bien trop jeune pour seulement comprendre, mais si seulement ce sentiment lui était inconnu. Abbi ne le connaissait que trop bien, ces abrutis de papillons qui battaient des ailes dans son estomac, le manque d'appétit total, les rougeurs, les bégaiements, les larmes tard le soir devant un amour non réciproque. Oh oui elle était amoureuse, plus qu'elle ne le devrait peut être mais elle avait succombé il y a de ça bien longtemps maintenant, mais elle l'assumait totalement. Tout du moins pas devant lui. Le Royaume Uni, l'Union de la Grande Bretagne et de l'Irlande du Nord, l'Angleterre … Tous ces noms pour le décrire lui et uniquement lui : Arthur Kirkland.

Et comment ne pas le connaître, lui le redoutable qui résista seul pendant une bonne partie de la seconde guerre mondiale face aux attaques ennemis alors que la France était tombée. Oh, c'était une époque lointaine, elle n'était même pas encore né, mais tout de même, c'était quelque chose. Ce petit air fier, arrogant, ce coté gentleman, ses sourcils si similaire aux siens. Abbi adorait l'entendre parler, elle le trouvait tellement … tellement expressif dans sa manière de parler. Même son hypocrisie polie était divin à observer. Cette nation était un chef d’œuvre à elle toute seule. Et elle l'aimait, plus que de raisons.

Mais il était dur de briser une image de petite fille, très dur.

°OOoOO°
Abbi se promenait dans la grande demeure appartenant à Australie. Elle s'ennuyait comme jamais elle ne s'était ennuyée et son esprit était tourmenté de milles et un doute. Il était là, en réunion avec l'accroc des Koalas et elle n'avait pas le droit de participer. Bon sang, mais elle s'en fichait pas mal de la situation actuelle sur cette Terre, tout ce qu'elle voulait c'était le voir, lui prouver qu'elle n'était plus une petite fille capricieuse ! Non le capricieux c'était la boule ! Pourtant c'était ainsi, elle n'avait pas le droit.

On regarde mais on ne touche pas. Ici cela donnait plutôt : Imagine mais ne rêve pas.

Quel bande d'idiot tous ! Jamais elle ne pouvait être comprise. D'exaspération, elle alla directement dans la bibliothèque, là où se cachait mille et une merveille à dessiner, imaginer, représenter. C'était ça sa magie … Une si belle magie.

Assise parmi les tas de livres, Wy relisait encore une fois l'histoire du célèbre pirate Barbe Noire. Un homme si cruel, qui n'avait absolument rien à voir avec Captain Hook ou bien encore le si plaisant Jack. Pourtant elle était fascinée par cette réclamation de liberté, cet envi d'être reconnu par tous qu'avait cet homme. Puis un idiot vint gâcher son état de joie ultime … Et quel idiot bien entendu.

Alors qu'Abbi était plongée dans sa lecture historique, une main au dos poilu se posa sur son épaule, faisant sursauter la demoiselle d'un bond immense, lui faisant jeter en l'air le merveilleux livre qu'elle lisait. Faisant par la même occasion reculé l'homme Koala.

    - Non mais ça va pas d'hurler comme ça ?! J'crus qu'j'allais mourir moi ! hurla l'Australien en se tenant la poitrine, faisant gonfler les joues de sa cadette.
    - Je te signale que c'est toi qui m'a surpris primate à poil ras! répliqua la jeune fille en ramassant son nouveau livre de prédilection. Tu es vraiment un sans gêne mon pauvre vieux, termina t-elle en faisant sa grande dame.
    - Hey j'suis encore chez moi que j'sa ... la phrase de l'australien resta en suspension et sans la moindre hésitation déroba le livre des mains de la petite fille. Qu'est-ce tu nous lie encore?

Abbi poussa un hurlement de bête féroce et tenta de reprendre le bouquin alors que l’aîné le feuilleté rapidement en le tenant à bonne hauteur de la demoiselle qui savait très bien se servir d'un pinceau. Et pas uniquement que pour peindre. Un sourire amusé se dessina sur ses épaisses lèvres et il tapota la tête de la Principauté de Wy avec le livre doucement avant de lui rendre.

    - S'tu veux dessiner un pirate, c'le vieux Arthur qu'tu devrais aller voir j'crois, dit il en mettant ses bras derrière sa tête. Il était une teigne des sept mers à une 'poque t'sais?

Non, elle ne le savait pas. Bien qu'elle aimait éperdument ce type aux énormes sourcils, elle ne se souciait que très peu de l'histoire, préférant de loin l'Histoire des Art. De même que son Histoire à elle commençait depuis si peu de temps qu'elle n'avait pas penser une seule seconde à l'histoire du monde. Une légère rougeur se forma sur ses joues pré-pubère alors qu'elle fermait ses yeux … L'odeur de l'océan lui vint au narine, l'iode … Elle entendait le son des vagues se fracassait contre la coque d'un vaisseau en bois, un son sourd et grave, alors que le vent soufflait dans les voiles, comme le linge volant au grès du vent. Les mouettes chantaient au dessus de sa tête et en haut, tout en haut, une silhouette se dessinait finement.

Abbi lacha un sourire avant de s'en aller en courant. Elle savait parfaitement où elle allait le trouver, encore et toujours son beau pirate.

°OOoOO°
Quand elle l'avait vu, elle n'avait pas osé faire ne serais-ce qu'un geste. Il dormait, paisiblement, juste en face d'elle, dans le canapé en velours sortie pour les grandes occasions. Au début, elle aurait voulu le secouer pour qu'il lui raconte ces fabuleuses aventures, tout ce qu'il avait vécu et puis finalement, elle n'en avait plus eut envi. Elle l'observait simplement, assise a coté de lui le visage doux. Lentement elle prit son carnet à croquis et un morceau de fusain …

Il était si facile de se porter par l'imagination quand on aime quelqu'un.

°OOoOO°
Quand Arthur Kirland, dit Angleterre se réveilla, son dos lui faisait abominablement souffrir. C'était fou ce qu'on pouvait mal dormir dans un canapé tout de même. Grommelant, le roi des râleurs prit une position un peu plus confortable et se massa le bas du dos avant de se passer la main dans ses cheveux et de se prendre un verre de whisky pour bien se réveiller en tout bien tout honneur.

Il alla pour se lever quand un dessin attira son attention … Prenant la feuille de papier en haussant un sourcil et détailla le croquis avant de poussa un petit hoquet de surprise.

La dernière fois que Arthur Kirkland avait vu le Capitaine Kirland, la Reine Victoria n'était pas encore morte, pourtant à cet instant précis, il se serait juré devant un portrait de cette époque qu'il voyait comme magique. Cet air suffisant, cette tenue de tête nonchalante, ce costume, son sourire, son cache œil … Un immense sentiment de nostalgie envahit l'ancien pirate qui ressentit comme un grand besoin de courir à la plage et de respirer un grand bol d'air marin, de retourner sur les Sept Mers dont il se disputait le règne avec l'Espagnol.

C'était comme revivre un rêve tout en restant éveillé.

L'Anglais regarda longuement le dessin avant de le plier soigneusement et de sortir de la pièce sans un mot de plus. Il ne voulait plus de whisky. Il voulait du rhum … Il voulait de l'aventure … Au moins pour quelques heures. Juste quelques heures le temps de redevenir quelqu'un de puissant et de libre. Et pour ces quelques heures, il avait trouvé sa princesse à kignapper.

Un cadeau peut en cacher un autre, et même si le capitaine Kirkland ne le savait pas, un autre présent lui avait été offert durant son sommeil. Celui d'une jeune fille offrant son premier baiser, attendant le moment propice où l'homme verrait l'enfant comme une femme.

    - Hey Abbi, tu es occupée?

Il ne l'avait jamais appelé par son prénom avant ce jour.



Lily S. ©


Dernière édition par Cassiopea G. Daprado le Lun 19 Mar - 10:25, édité 1 fois
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Liberta Midnight

Liberta Midnight

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MessageSujet: Re: MLily's Writting Session    MLily's Writting Session  - Page 2 Icon_minitimeLun 19 Mar - 10:03

J'aime le UkY. ♥ (les sourcils à la mode, haha/PAN/), non mais sérieusement, cette fic m'a fait sourire bêtement pendant tout le temps, et quand j'ai vu l’italique j'ai ris; allez savoir pourquoi, hein. :'D

Enfin bref, comme toujours, c'est magnifique, ça nous plonge dedans et nous berce dans le petit monde que tu formes avec tes mots. Vraiment, c'est awesome est c'est magnifique. ♥ C'est fin, léger sans trop l'être et c'est beau, bref, une véritable merveille. ♥

Et ouiiiiii, je ne le méritais pas mais c'est parce que tu m'aimes que tu l'as fait voyons. ♥ {et que je t'harcelaiiiiiiiis}

Bref, à la prochaine fiction, chère M.Lily. ♥
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MessageSujet: Re: MLily's Writting Session    MLily's Writting Session  - Page 2 Icon_minitimeLun 19 Mar - 19:19

Que dire ? Que c'est magnifique, non, la je me répéterais ...
J'aime pas le UKy, mais je tairais mes principes personnels, parce que de toute façon, la première concernée est déjà au courant, ahah. ♥
Mais il faut dire que c'est terriblement bien écrit et que ça n'a fait que me faire rêver, encore un texte sublime et doux à lire.
Et puis, comme j'aime ce mot, c'est vraiment très tendre ! ♥
En bref, Master Lily, vous êtes awesome, j'vous admire uou
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MessageSujet: Re: MLily's Writting Session    MLily's Writting Session  - Page 2 Icon_minitimeMar 17 Juil - 0:26

Nom : Lily S. - MLily
Thème : La mort d'Axel.
Motif : C'était depuis longtemps l'un de mes projets, tout simplement parce que j'ai l'impression d'avoir vraiment offert une histoire, une vie à mon personnage, des sentiments, une identité. C'est peut être stupide, mais j'apprécie d'écrire la mort de mes personnages. Cela permet parfois de mieux les comprendre.
Un commentaire ? : Ce n'est pas du grand art et je ne m'en vanterai pas, Ne comptez pas le nombre de fautes, vous me tueriez.


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Axel avait ri à la mort toute sa vie, lui échappant encore et encore, courant après la vie. Il se décrivait comme étant un oiseau libre et sans limite, un chien errant qui n'avait pas de maître et dont le monde entier s'offrait à lui. Sa vie avait été une flopée d'événements qui l'avaient poussé à apprécier sa vie plus que jamais, tout du moins c'était ce qu'il expliquait à ceux qui lui posaient encore la question. Axel était vivant, tout simplement.

Pourtant la mort lui faisait peur, lui le si grand râleur, celui qui voulait profiter de cette vie si courte craignait la vengeance du dernier des châtiments. Sombrer dans l'oubli, disparaître à jamais, que personne n'honore un jour sa mémoire, n'être que le fantôme d'une vie sans gloire, ignoré des anges, de l'amour, du diable … Simplement finir dans le néant le plus total. Du haut de ses vingt-trois ans, alors qu'il prenait sous son aile une enfant de quinze ans, il se dit simplement que peut être ainsi, la mort ne l'engloutirai pas totalement.

Ils avaient joué encore et encore.

À quarante neuf ans, le ciel ne semblait déjà plus sourire à Axel, même s'il se doutait que jamais celui-ci ne lui accorda le moindre regard. Cela faisait déjà bien longtemps que la Rosette avait quitté sa vie … Qu'était-elle devenue ? Était-elle morte ? S'était-elle rangée pour fonder une famille ? Était-elle tout simplement heureuse ? Il l'ignorait, le ô combien grand Axel l'ignorait. Il l’espérait juste, pour le sourire de cette enfant qu'il avait appris à connaître et apprécier. C'était ce que faisait tout bon père après tout. Liberta se souviendrait de lui, elle serait en quelque sorte la preuve vivante que ses pieds foulèrent un jour ce sol, en espérant que Liberta soit restée Liberta et n'est pas sombré dans une expiation de vie d'antan.

Son dernier « amusement » signait aussi son dernier souffle.

Tout avait si bien commencé … Un petit vol d'une grande famille mafieuse tout ce qu'il y a de plus banal. L'infiltration avait été extrêmement facile puis ça avait été l'hécatombe, le monde s'était écroulé sous ses pieds. Sans doute que son visage au traits durcis par le temps était maintenant connu par ces donneurs de malheurs. Caché dans les sous-sols, Axel se demandait juste combien de temps il lui restait à vivre. Épuisé, les bras ballants, les jambes écartées et la tête baissée, l'albinos pouvait sentir la transpiration et le sang coller ses cheveux contre sa tempe, son cheveux était devenu horriblement humide et les tâches rougeâtres qui se formaient sur le sol ne le rassurait en rien.

Il passa une main lente dans ses cheveux, ses muscles tremblaient et cela lui fit lâcher un faible rire qui ne correspondait en rien à cet homme. Ce rire tremblant, vulnérable, pitoyable … Il ne se reconnaissait plus. Il n'avait même pas pensée à écrire ses mémoires pour que peut être un jour elles soient publiés et qu'une trace de lui reste sur cette terre. Enfin … Quelqu'un avait dit des mémoires « que c'était un témoignage d'homme faillible et incomplet ». Il n'aurait pas eut le droit à sa place dans cet univers littéraire. Il ne savait même pas tenir une plume correctement. Un sourire amer se dessina sur ses lèvres.

Il détestait marcher, c'était une sensation abominable à ses yeux. Marcher. Se rendre petit à petit vers la mort de son propre consentement, lentement mais sûrement. Il préférait prendre sa moto, courir, pour aller le plus rapidement possible, loin de cette mort qui ne désirait que l'enlacer doucement dans ses bras squelettiques. Et pourtant il s'était forcé à se relever, en marchant faiblement, laissant sur le sol ces horribles taches vermeilles. Dans un sens, il pria pour qu'elles ne s'effacent jamais.

Tout son corps n'était que douleur, il ne sentait plus son bras gauche, le flan de ce même coté était en sang, ses jambes étaient lourde et sa tête lui tournait. Il aurait pu simplement mettre fin à cette douleur, abandonner face à ce destin qui lui semblait pourtant évident, détestable situation. Le chien errant et puant ne voulait pas mourir dans des sous-sols.

Il marchait inévitablement vers sa mort. Mais c'était une toute autre fin qu'il désirait.

Qu'était-ce le plus humiliant ? Le fait de passer devant des mafieux dans cet état si lamentable ? Ou que ces dits mafieux le laissent sortir en le regardant boiter comme un animal blessé sans rien faire, sans rien dire ? La mort avait elle déjà frappé son visage pour qu'on laisse le temps se charger de lui ? Lui qui avait toujours souhaiter partir de manière grandiose, il avait eut ce qu'il désirait, mais interprété d'une manière différente. Nous n'obtenons jamais ce que nous souhaitons comme nous aimerions l'avoir.

C'était le prix de sa liberté.

Cette liberté qu'il avait hurlé posséder. Finalement, peut être qu'il n'avait jamais été libre de faire ce qu'il voulait, qu'il était toujours prisonnier de quelques choses, de sentiments, d'attaches. Avait il seulement été une seule fois libre ?

Les jeux avec Lena lui revinrent en mémoire. Sa précieuse petite sœur, son adorable princesse … Celle qui méritait le plus une vie heureuse c'était elle. Il lui avait souhaité tellement de bonheur, il voulait qu'elle fasse des études, trouve un homme bien, fasse de grandes choses, ait des enfants, soit heureuse. L'albinos aurait donné tout ce qu'il possédait pour que ces délicieux rêves se réalisent. Au lieu de ça, l'enfant avec qui Axel se chamaillait petit était devenue quelque chose à l'opposé. Quelque chose qui ressemblait à Axel. À un chien errant. Il aurait put en crever tellement cela lui avait fait mal.

Il pleuvait à torrent hors de la demeure. L'univers entier était donc contre lui ? Ne pouvait il donc pas partir en vue du ciel si bleu, si immense. Ce qu'il aurait aimé être du ciel et non de la brume. Fourbe et méticuleux, égocentrique et égoïste. Narcisse n'aurait absolument rien à lui envier. Enfin, il avait toujours préféré ces temps pluvieux … C'était apaisant. La pluie nettoyait toute trace de destruction, de tristesse. Et bientôt cette même pluie allait nettoyer toute trace de son existence.

Lena se souviendrait elle de lui ? Se rendrait elle seulement compte que son frère n'était plus de ce monde ? Sans doute que non, jamais la sotte n'avait pu comprendre son frère, mais c'était en partie de sa faute. Comment un être à qui vous vouez une passion sans fin peut elle seulement vous remarquer ? Ulrick et Klaus devaient l'avoir oublié depuis longtemps eux, après tout, il n'avait jamais réellement pensé à leur écrire, voulant profiter de cette liberté dont il commençait tout juste a douter de son existence.

Le chien avait de plus en plus de mal à avancer. Le sol était boueux, sa vision se faisait flou et il se sentait tituber. Le lamentable petit chien perdait au fil de ses pas de sa grandeur, laissant son corps se refroidir au fil des secondes. Axel voulut s'appuyer contre un tronc d'arbre, mais ses dernières forces ne lui permirent pas. Il glissa sur la boue visqueuse et son visage claqua contre le sol dégouttant. Il ne bougea plus.

Sa respiration se faisait de plus en plus faible et pourtant de nombreuses larmes coulaient sur ses joues … A moins que se ne soit la pluie dévastatrice qui l'enfonçait un peu plus chaque seconde dans cette boue qui serait son linceul. Sa main droite sur cette terre, serrant des bruns d'herbes. Il ne sentait même plus sa propre force, tout l'avait bien abandonné.

    -Je … Je ne veux pas mourir … Pas … Pas maintenant ...

Il repensa à cette italienne qu'il avait abattu de sang froid quelques années auparavant. Mère de cinq enfants si ses souvenirs étaient exacts. En y repensant, je n'étais pas mieux que ceux dont je voulais la mort. C'était tellement ironique … Il se demanda si ces enfants avaient réussis à se sortir de la tristesse dans laquelle il les avait plongé pour satisfaire son ego.

Usant de ses dernières forces, l'albinos se mit sur le sol et observa en silence la pluie tomber sur son corps presque mort. Bientôt cette pluie allait le balayer comme tous les autres déchets de cette terre, lui le roi des salops. Il l'avait jamais eut honte de ce qu'il avait été mais aujourd'hui, aujourd'hui il se posait des questions. Sa liberté après laquelle il courait ne lui appartenait pas, il allait disparaître dans l'oubli le plus total. Personne ne se souviendrait de lui.

Mollement, il leva la main vers le ciel, comme tentant de l'attraper. Il resserra son poing avant de laisser son bras retomber lentement … Une douce odeur de fleur d'oranger et de péché lui vinrent aux narines. La mort était elle en train de prendre possession de ses sens pour lui faire perdre la raison de ses sens ? C'était si agréable. Tellement agréable … Il laissa ses yeux se fermer en douceur, sa tête sombrant sur le coté. Lui qui avait si froid avait soudainement si chaud.

C'était chaleureux. Et il ne savait pas pourquoi … mais il avait réellement l'impression d'être libre et de posséder des ailes à cet instant précis. Il se sentait heureux.

Au loin, il était possible d'entendre un chien errant de bonne taille s'allonger par terre et hurler à la mort, pleurant l'un de ses frères.

Quelqu'un se souviendra-t-il de moi ?
Quelque part, une petite fille regardait de sa fenêtre la pluie tomber. Elle n'aimait pas spécialement la pluie, c'était tellement mélancolique, nostalgique. La pluie était le meilleur moyen pour elle de penser à toutes ces choses tristes qui la rendaient si malheureuse. Elle lâcha un soupire et s'éloigna de sa fenêtre avant de sortir de sa chambre en prenant son parapluie. Elle avait des courses à faire.

Sur le chemin, elle ne se sentait pas mieux. Le bruit que faisait la pluie sur son abris était tout simplement détestable. Elle avait les chaussettes trempées et sa mauvaise humeur ne faisait qu'augmenter, elle n'allait pas être malade pour avoir voulu faire que quelque courses quand même ?

Puis elle l'entendit. Ce chien. Ce chien errant hurler à la mort, qui se meurt, au loin. Ce fut comme un coup de fusil en plein dans le cœur, elle se retourna vivement fixant le ciel dans la direction de cette liberté fictive qui hurlait. Son parapluie vola et elle fut trempée.

Quelques minutes plus tard, la pluie s’arrêta et le soleil réapparu. Pourtant la petite fille gardait le visage fixé vers cette zone, ne faisant pas attention à ses cheveux lui collant à la peau.

    - … Axel …?

L'appel silencieux est tel que certaine personnes se souviennent de vous irrémédiablement. De leur rencontre, de leur savoir. Chaque rencontre si elle est puissante laisse en le cœur de chacun un héritage. Et ce monde devient un héritage vivant que chacun d'entre nous transmet aux autres. Nous emportons avec nous les âmes de ceux qui sont partie.

Elle est si belle cette liberté ... Cette liberté qui avait un prix si fort.

~ ♣ ~
Dans sa chambre, une jeune adulte s'étire fière d'elle et prend un chewing gum dans un de ses trops nombreux paquets. Elle examine sa chambre et se dit qu'il faudrait qu'elle la range, se serait bien plus simple pour elle. Elle se relie une dernière fois et change des passages avant de réécouter la dites soundtrack de cette fiction.

Puis elle se lève lentement et s'en va de sa chambre jouer avec son neveu, dont sa vie venait tout juste de commencer.


Lily S. ©



_________________

Picture : Prussia – Hetalia by Studio Deen ( Zerochan )
Song : Ayaka – Why
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MessageSujet: Re: MLily's Writting Session    MLily's Writting Session  - Page 2 Icon_minitimeMar 24 Juil - 0:01

Je crois que la première chose à laquelle j'ai pensé c'est "Pourquoi Lena est-elle comme ça ?" Et je m'en suis grave voulue 8D :vasependre:

Sinon, j'ai beaucoup aimé l'ensemble du texte, comme toujours, je trouve que tu écris bien ! :3

Par contre, j'ai pas tout suivie à la fin. En fait, pour tout te dire, j'ai presque carrément pas compris. Ah si, en fait je viens de caler qui était la jeune adulte de la fin. C'est pour dire, il m'a fallut une relecture /PAON/
Il y a que sur la petite fille que j'ai peur de me tromper ... serait-ce la fille d'Axel ? Ou je me plante complètement ... ?

Mais sinon, j'aime beaucoup ! o/

Oh, et magnifique soundtrack ~
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MessageSujet: Re: MLily's Writting Session    MLily's Writting Session  - Page 2 Icon_minitimeVen 27 Juil - 1:23

Mais non mais non faut pas dire ça. Le fait que Lena est choisi une voie similaire à celle d'Axel montre juste que le lien qui les unissait était beaucoup plus fort qu'il n'avait pu le croire et encore à la fin il refuse cette ressemblance par qu'il estime que sa vie fut un échec sur son lit de mort. Donc dans un sens ça me permet de montrer l'intensité de ce qu'il ressent pour sa sœur. Après cette fiction est centré sur Axel, je n'ai pas du tout mis en avant les personnages qui sont ses derniers sujets de pensée puisque lui même ignore ce qu'ils pensent. Si ça se trouve, Lena a ressentit elle aussi que quelque chose était arrivée, comme Liberta où les dits enfants cités dans la fiction. Donc c'est à l'idée du lecteur.

Est-ce que toi qui joue Lena pense qu'elle aurait ressentit quelque chose ? S'en serait voulu ? C'est vrai que cela aurait été intéressant d'écrire leur réaction, j'étais parti pour ça au début. Tout du moins la réaction de l'aîné des cinq enfants, c'est à dire Valentino – oui car Axel est le meurtrier de Cassiopea ah ah – mais j'ai trouvé que c'était trop. En gros je décrivais Valentino a la fenêtre de son bureau esquivait un sourire en se retournant et soufflant un « il aura bien vécu ce chien ». Mais finalement en y repensant, ça n'avait pas vraiment d'impact sur l'histoire en elle même. Je préfère laisser au lecteur le soin d'imaginer la réaction des proches.

Et la « petite fille », presque adolescente d'ailleurs de la fin est en faire un personnage féminin sur tout ce qu'à toujours voulu protégé Axel en gros. C'est à dire l'innocence des gosses, le fait que se soit une vie normale etc etc … C'est juste une forme de symbolique sur le fait que le chien errant à quand même laissé ses traces sur le chemin qu'il a parcouru et qu'on ne l'oublie pas. Une sorte de réponse à la question « quelqu'un se souviendra-t-il de moi ? ». Donc oui ça peut être Eilis si tu interprète qu'il s'agit d'Eilis, tout comme ça peut être un des gosses d'anciens « amis » qui l'auraient bien connus.

Quand à la jeune adulte à la fin … C'est moi ! Bouahaha ! Je ne pouvais aisément pas me tuer mon petit Axel sans le lier à moi car après tout il est mon bébé. J'ai un peu repris le schéma narratif de Death End pour te donner une idée. Les derniers instants, les dernières idées et le lien avec moi. Je pense que c'est assez important car Axel reste une partie de moi et lié sa fin à ma personne prouve juste qu'il a une personnalité propre que j'ai pris le temps de créer. De lui faire une vie, une personnalité et une fin. Qui plus est je suis véritablement aller faire ça à la fin de la fic.

Je suis vraiment vraiment partie très loin pour cette fic. J'explique qu'il n'a jamais été libre en étant libre et que finalement la vie qu'il a mené fièrement était un mensonge sans l'être. Je suis assez fière d'Axel qui est un beau personnage avec une histoire banal mais qui a toujours voulu vivre ses rêves à fond et qui mine de rien à toujours respecter ses principes même si comme tout le monde il a commis des erreurs qu'il regrette par la suite. Un personnage qui doute malgré sa très grande confiance en lui, qui a peur de disparaître comme beaucoup. C'est pour ça que je voulais absolument faire cette fic. Et cela annonce aussi peut être mon prochain départ. On verra.

Quant à la musique … Ouais elle roxe à mort ♥. Faut dire ça collait tellement bien avec ce moment. J'espère avoir éclairé tes zones d'ombres petites Lena ~.
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