Reborn Origins
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 MLily's Writting Session

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Anonymous

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MessageSujet: Re: MLily's Writting Session    MLily's Writting Session  - Page 2 Icon_minitimeLun 19 Mar - 9:51

Nom : Lily S. - MLily Cassiopea G. Daprado ║ Axel Belschmidt ║ Asuka Sousu
Thème : Pirate & Rêve je suppose ║Axis Power Hetalia
Motif : Une chanson, un avatar mal placé, une idée … Cette fois c'est aussi la faute de Ash
Un commentaire ? :
  • Cadeau pour une petite nation.
  • Je suis fan du UkY '.'
  • Elle ne mérite pas son cadeau '0'


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Le monde était tout simplement bien trop grand pour cette minuscule nation, bien trop vaste, bien trop dangereux. Pourtant Wy n'avait peur de rien, elle était forte et solide, elle savait qu'elle ne disparaîtrait jamais. La dite puissance de la micro-nation était pourtant à remettre en doute à priori. Comment une zone si petite et si peu peuplé pourrait elle seulement faire face au monde qui l'entourait ? Même la Nouvelle Zélande était bien plus puissante que lui, et pourtant son frère était d'une douceur étonnante – malgré son équipe de rugby démesurément puissante. Pourtant Australie se vantait de la puissance de sa petite sœur, car elle possédait de loin la plus grande des forces : l'imagination sans limite d'une petite fille pleine de rêve.

Abbi Brown était sans nulle doute la plus imaginative de cette descendance germanique. Une fleur devenait tout un univers avec elle, du bout du doigt, elle recréait le monde, sa tête était pleine de monde incroyable qu'elle arrivait à coucher sur une toile avec un coup de pinceau des plus incroyables. Sans nulle doute que c'était pour cette raison que la demoiselle s'entendait si bien avec son lointain cousin germanique d'Autriche, la nation boule, bien qu'il ne fallait pas exagéré dans cette notion.

Pourtant il lui avait fallu beaucoup de temps pour être respecté par ses paires, voire même par ses cousins. Australie avait très bien vécu son indépendance, peut être même un peu trop, alors que le British avait mit bien cinq ans à l'accepter comme étant une nation à part entière et non comme une petite région rebelle se croyant au dessus des autres. Un privilège que le pauvre Sealand n'avait pas lui même alors qu'il existait depuis bien plus longtemps qu'elle, mais c'était le jeu comme aimait le dire Nouvelle Zélande.

Seulement, il arrivait que parfois … La si petite nation se sente bien seule. Tellement seule qu'il lui aurait fallu bien plus que son monde aux milles fantaisies pour la sortir de là. C'était tellement frustrant.
_
Elle n'avait pas conscience de son existence, pourtant elle était belle et bien là, au milieu de ces gens qui se disputait sa garde. Encore encore hurlant, la tirant comme une poupée de chiffon, lui griffant la peau. Si elle avait eut conscience de son existence, la petite chose aurait pleuré, se serait certainement débattu, aurait hurlé qu'on la laisse en paix, qu'on la laisse exister tranquillement avec ses propres lois et ses idéaux d'artistes. Mais elle n'était qu'une poupée parmi les autres …

Quelqu'un tira plus fort, faisant lâcher prise à l'adversaire. L'autre tomba en arrière, lâchant la petite qui tomba la tête la première sur le sol, s'ouvrant l'arcane sourcilière. Immobile sur le sol froid d'Australie, la future Principauté de Wy ne réagit pas, se laissant aller à cette « non existance ». Il n'était qu'un être isolé, fermé … Et pourtant, il la ressentait cette solitude, cette chose qui lui pesait sur le cœur.

_
Wy posa sa main sur son pansement qu'elle n'avait retiré depuis ce jour où elle avait vu le jour. C'était sa toute première fois ici bas. La preuve de sa présence et cela la réjouissait au plus haut point. Elle avait eut des amis, des frères, des cousins. KugelMugel était son plus proche ami, avec qui elle s'entendait le mieux. Pourtant, malgré tous ces liens, quelque chose serrait son cœur de jeune fille dans la fleur de l'age. Quelque chose de primordiale pour tout dire.

Petit à petit, elle avait remarqué que ses proches se rapprochaient d'autres personnes … Nouvelles Zélande avait une relation très particulière avec Australie, Sealand considérait Suède et Finlande comme étant ses parents – d'ailleurs, il n'y avait nulle doute que ces deux là ne faisaient pas que jouer à la papa et à la maman – de même que certaine micro-nation en était venu à se rapprocher de leur ainé. Comme KugelMugel et Prusse, ce qui était plus ou moins surprenant si on ne connaissait la raison de ce lien si étrange. Mais Abbi le savait, elle l'avait toujours sue. Elle connaissait par cœur ce sentiment que ressentait toutes ces nations, un sentiment qu'elle avait appris tout d'abord à connaître à travers l'art.

    L'amour.

Australia pensait qu'elle était bien trop jeune pour seulement comprendre, mais si seulement ce sentiment lui était inconnu. Abbi ne le connaissait que trop bien, ces abrutis de papillons qui battaient des ailes dans son estomac, le manque d'appétit total, les rougeurs, les bégaiements, les larmes tard le soir devant un amour non réciproque. Oh oui elle était amoureuse, plus qu'elle ne le devrait peut être mais elle avait succombé il y a de ça bien longtemps maintenant, mais elle l'assumait totalement. Tout du moins pas devant lui. Le Royaume Uni, l'Union de la Grande Bretagne et de l'Irlande du Nord, l'Angleterre … Tous ces noms pour le décrire lui et uniquement lui : Arthur Kirkland.

Et comment ne pas le connaître, lui le redoutable qui résista seul pendant une bonne partie de la seconde guerre mondiale face aux attaques ennemis alors que la France était tombée. Oh, c'était une époque lointaine, elle n'était même pas encore né, mais tout de même, c'était quelque chose. Ce petit air fier, arrogant, ce coté gentleman, ses sourcils si similaire aux siens. Abbi adorait l'entendre parler, elle le trouvait tellement … tellement expressif dans sa manière de parler. Même son hypocrisie polie était divin à observer. Cette nation était un chef d’œuvre à elle toute seule. Et elle l'aimait, plus que de raisons.

Mais il était dur de briser une image de petite fille, très dur.

°OOoOO°
Abbi se promenait dans la grande demeure appartenant à Australie. Elle s'ennuyait comme jamais elle ne s'était ennuyée et son esprit était tourmenté de milles et un doute. Il était là, en réunion avec l'accroc des Koalas et elle n'avait pas le droit de participer. Bon sang, mais elle s'en fichait pas mal de la situation actuelle sur cette Terre, tout ce qu'elle voulait c'était le voir, lui prouver qu'elle n'était plus une petite fille capricieuse ! Non le capricieux c'était la boule ! Pourtant c'était ainsi, elle n'avait pas le droit.

On regarde mais on ne touche pas. Ici cela donnait plutôt : Imagine mais ne rêve pas.

Quel bande d'idiot tous ! Jamais elle ne pouvait être comprise. D'exaspération, elle alla directement dans la bibliothèque, là où se cachait mille et une merveille à dessiner, imaginer, représenter. C'était ça sa magie … Une si belle magie.

Assise parmi les tas de livres, Wy relisait encore une fois l'histoire du célèbre pirate Barbe Noire. Un homme si cruel, qui n'avait absolument rien à voir avec Captain Hook ou bien encore le si plaisant Jack. Pourtant elle était fascinée par cette réclamation de liberté, cet envi d'être reconnu par tous qu'avait cet homme. Puis un idiot vint gâcher son état de joie ultime … Et quel idiot bien entendu.

Alors qu'Abbi était plongée dans sa lecture historique, une main au dos poilu se posa sur son épaule, faisant sursauter la demoiselle d'un bond immense, lui faisant jeter en l'air le merveilleux livre qu'elle lisait. Faisant par la même occasion reculé l'homme Koala.

    - Non mais ça va pas d'hurler comme ça ?! J'crus qu'j'allais mourir moi ! hurla l'Australien en se tenant la poitrine, faisant gonfler les joues de sa cadette.
    - Je te signale que c'est toi qui m'a surpris primate à poil ras! répliqua la jeune fille en ramassant son nouveau livre de prédilection. Tu es vraiment un sans gêne mon pauvre vieux, termina t-elle en faisant sa grande dame.
    - Hey j'suis encore chez moi que j'sa ... la phrase de l'australien resta en suspension et sans la moindre hésitation déroba le livre des mains de la petite fille. Qu'est-ce tu nous lie encore?

Abbi poussa un hurlement de bête féroce et tenta de reprendre le bouquin alors que l’aîné le feuilleté rapidement en le tenant à bonne hauteur de la demoiselle qui savait très bien se servir d'un pinceau. Et pas uniquement que pour peindre. Un sourire amusé se dessina sur ses épaisses lèvres et il tapota la tête de la Principauté de Wy avec le livre doucement avant de lui rendre.

    - S'tu veux dessiner un pirate, c'le vieux Arthur qu'tu devrais aller voir j'crois, dit il en mettant ses bras derrière sa tête. Il était une teigne des sept mers à une 'poque t'sais?

Non, elle ne le savait pas. Bien qu'elle aimait éperdument ce type aux énormes sourcils, elle ne se souciait que très peu de l'histoire, préférant de loin l'Histoire des Art. De même que son Histoire à elle commençait depuis si peu de temps qu'elle n'avait pas penser une seule seconde à l'histoire du monde. Une légère rougeur se forma sur ses joues pré-pubère alors qu'elle fermait ses yeux … L'odeur de l'océan lui vint au narine, l'iode … Elle entendait le son des vagues se fracassait contre la coque d'un vaisseau en bois, un son sourd et grave, alors que le vent soufflait dans les voiles, comme le linge volant au grès du vent. Les mouettes chantaient au dessus de sa tête et en haut, tout en haut, une silhouette se dessinait finement.

Abbi lacha un sourire avant de s'en aller en courant. Elle savait parfaitement où elle allait le trouver, encore et toujours son beau pirate.

°OOoOO°
Quand elle l'avait vu, elle n'avait pas osé faire ne serais-ce qu'un geste. Il dormait, paisiblement, juste en face d'elle, dans le canapé en velours sortie pour les grandes occasions. Au début, elle aurait voulu le secouer pour qu'il lui raconte ces fabuleuses aventures, tout ce qu'il avait vécu et puis finalement, elle n'en avait plus eut envi. Elle l'observait simplement, assise a coté de lui le visage doux. Lentement elle prit son carnet à croquis et un morceau de fusain …

Il était si facile de se porter par l'imagination quand on aime quelqu'un.

°OOoOO°
Quand Arthur Kirland, dit Angleterre se réveilla, son dos lui faisait abominablement souffrir. C'était fou ce qu'on pouvait mal dormir dans un canapé tout de même. Grommelant, le roi des râleurs prit une position un peu plus confortable et se massa le bas du dos avant de se passer la main dans ses cheveux et de se prendre un verre de whisky pour bien se réveiller en tout bien tout honneur.

Il alla pour se lever quand un dessin attira son attention … Prenant la feuille de papier en haussant un sourcil et détailla le croquis avant de poussa un petit hoquet de surprise.

La dernière fois que Arthur Kirkland avait vu le Capitaine Kirland, la Reine Victoria n'était pas encore morte, pourtant à cet instant précis, il se serait juré devant un portrait de cette époque qu'il voyait comme magique. Cet air suffisant, cette tenue de tête nonchalante, ce costume, son sourire, son cache œil … Un immense sentiment de nostalgie envahit l'ancien pirate qui ressentit comme un grand besoin de courir à la plage et de respirer un grand bol d'air marin, de retourner sur les Sept Mers dont il se disputait le règne avec l'Espagnol.

C'était comme revivre un rêve tout en restant éveillé.

L'Anglais regarda longuement le dessin avant de le plier soigneusement et de sortir de la pièce sans un mot de plus. Il ne voulait plus de whisky. Il voulait du rhum … Il voulait de l'aventure … Au moins pour quelques heures. Juste quelques heures le temps de redevenir quelqu'un de puissant et de libre. Et pour ces quelques heures, il avait trouvé sa princesse à kignapper.

Un cadeau peut en cacher un autre, et même si le capitaine Kirkland ne le savait pas, un autre présent lui avait été offert durant son sommeil. Celui d'une jeune fille offrant son premier baiser, attendant le moment propice où l'homme verrait l'enfant comme une femme.

    - Hey Abbi, tu es occupée?

Il ne l'avait jamais appelé par son prénom avant ce jour.



Lily S. ©


Dernière édition par Cassiopea G. Daprado le Lun 19 Mar - 10:25, édité 1 fois
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Liberta Midnight

Liberta Midnight

|| Je t'observe ʕ •ᴥ•ʔ
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MessageSujet: Re: MLily's Writting Session    MLily's Writting Session  - Page 2 Icon_minitimeLun 19 Mar - 10:03

J'aime le UkY. ♥ (les sourcils à la mode, haha/PAN/), non mais sérieusement, cette fic m'a fait sourire bêtement pendant tout le temps, et quand j'ai vu l’italique j'ai ris; allez savoir pourquoi, hein. :'D

Enfin bref, comme toujours, c'est magnifique, ça nous plonge dedans et nous berce dans le petit monde que tu formes avec tes mots. Vraiment, c'est awesome est c'est magnifique. ♥ C'est fin, léger sans trop l'être et c'est beau, bref, une véritable merveille. ♥

Et ouiiiiii, je ne le méritais pas mais c'est parce que tu m'aimes que tu l'as fait voyons. ♥ {et que je t'harcelaiiiiiiiis}

Bref, à la prochaine fiction, chère M.Lily. ♥
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MessageSujet: Re: MLily's Writting Session    MLily's Writting Session  - Page 2 Icon_minitimeLun 19 Mar - 19:19

Que dire ? Que c'est magnifique, non, la je me répéterais ...
J'aime pas le UKy, mais je tairais mes principes personnels, parce que de toute façon, la première concernée est déjà au courant, ahah. ♥
Mais il faut dire que c'est terriblement bien écrit et que ça n'a fait que me faire rêver, encore un texte sublime et doux à lire.
Et puis, comme j'aime ce mot, c'est vraiment très tendre ! ♥
En bref, Master Lily, vous êtes awesome, j'vous admire uou
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Anonymous

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MessageSujet: Re: MLily's Writting Session    MLily's Writting Session  - Page 2 Icon_minitimeMar 17 Juil - 0:26

Nom : Lily S. - MLily
Thème : La mort d'Axel.
Motif : C'était depuis longtemps l'un de mes projets, tout simplement parce que j'ai l'impression d'avoir vraiment offert une histoire, une vie à mon personnage, des sentiments, une identité. C'est peut être stupide, mais j'apprécie d'écrire la mort de mes personnages. Cela permet parfois de mieux les comprendre.
Un commentaire ? : Ce n'est pas du grand art et je ne m'en vanterai pas, Ne comptez pas le nombre de fautes, vous me tueriez.


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Axel avait ri à la mort toute sa vie, lui échappant encore et encore, courant après la vie. Il se décrivait comme étant un oiseau libre et sans limite, un chien errant qui n'avait pas de maître et dont le monde entier s'offrait à lui. Sa vie avait été une flopée d'événements qui l'avaient poussé à apprécier sa vie plus que jamais, tout du moins c'était ce qu'il expliquait à ceux qui lui posaient encore la question. Axel était vivant, tout simplement.

Pourtant la mort lui faisait peur, lui le si grand râleur, celui qui voulait profiter de cette vie si courte craignait la vengeance du dernier des châtiments. Sombrer dans l'oubli, disparaître à jamais, que personne n'honore un jour sa mémoire, n'être que le fantôme d'une vie sans gloire, ignoré des anges, de l'amour, du diable … Simplement finir dans le néant le plus total. Du haut de ses vingt-trois ans, alors qu'il prenait sous son aile une enfant de quinze ans, il se dit simplement que peut être ainsi, la mort ne l'engloutirai pas totalement.

Ils avaient joué encore et encore.

À quarante neuf ans, le ciel ne semblait déjà plus sourire à Axel, même s'il se doutait que jamais celui-ci ne lui accorda le moindre regard. Cela faisait déjà bien longtemps que la Rosette avait quitté sa vie … Qu'était-elle devenue ? Était-elle morte ? S'était-elle rangée pour fonder une famille ? Était-elle tout simplement heureuse ? Il l'ignorait, le ô combien grand Axel l'ignorait. Il l’espérait juste, pour le sourire de cette enfant qu'il avait appris à connaître et apprécier. C'était ce que faisait tout bon père après tout. Liberta se souviendrait de lui, elle serait en quelque sorte la preuve vivante que ses pieds foulèrent un jour ce sol, en espérant que Liberta soit restée Liberta et n'est pas sombré dans une expiation de vie d'antan.

Son dernier « amusement » signait aussi son dernier souffle.

Tout avait si bien commencé … Un petit vol d'une grande famille mafieuse tout ce qu'il y a de plus banal. L'infiltration avait été extrêmement facile puis ça avait été l'hécatombe, le monde s'était écroulé sous ses pieds. Sans doute que son visage au traits durcis par le temps était maintenant connu par ces donneurs de malheurs. Caché dans les sous-sols, Axel se demandait juste combien de temps il lui restait à vivre. Épuisé, les bras ballants, les jambes écartées et la tête baissée, l'albinos pouvait sentir la transpiration et le sang coller ses cheveux contre sa tempe, son cheveux était devenu horriblement humide et les tâches rougeâtres qui se formaient sur le sol ne le rassurait en rien.

Il passa une main lente dans ses cheveux, ses muscles tremblaient et cela lui fit lâcher un faible rire qui ne correspondait en rien à cet homme. Ce rire tremblant, vulnérable, pitoyable … Il ne se reconnaissait plus. Il n'avait même pas pensée à écrire ses mémoires pour que peut être un jour elles soient publiés et qu'une trace de lui reste sur cette terre. Enfin … Quelqu'un avait dit des mémoires « que c'était un témoignage d'homme faillible et incomplet ». Il n'aurait pas eut le droit à sa place dans cet univers littéraire. Il ne savait même pas tenir une plume correctement. Un sourire amer se dessina sur ses lèvres.

Il détestait marcher, c'était une sensation abominable à ses yeux. Marcher. Se rendre petit à petit vers la mort de son propre consentement, lentement mais sûrement. Il préférait prendre sa moto, courir, pour aller le plus rapidement possible, loin de cette mort qui ne désirait que l'enlacer doucement dans ses bras squelettiques. Et pourtant il s'était forcé à se relever, en marchant faiblement, laissant sur le sol ces horribles taches vermeilles. Dans un sens, il pria pour qu'elles ne s'effacent jamais.

Tout son corps n'était que douleur, il ne sentait plus son bras gauche, le flan de ce même coté était en sang, ses jambes étaient lourde et sa tête lui tournait. Il aurait pu simplement mettre fin à cette douleur, abandonner face à ce destin qui lui semblait pourtant évident, détestable situation. Le chien errant et puant ne voulait pas mourir dans des sous-sols.

Il marchait inévitablement vers sa mort. Mais c'était une toute autre fin qu'il désirait.

Qu'était-ce le plus humiliant ? Le fait de passer devant des mafieux dans cet état si lamentable ? Ou que ces dits mafieux le laissent sortir en le regardant boiter comme un animal blessé sans rien faire, sans rien dire ? La mort avait elle déjà frappé son visage pour qu'on laisse le temps se charger de lui ? Lui qui avait toujours souhaiter partir de manière grandiose, il avait eut ce qu'il désirait, mais interprété d'une manière différente. Nous n'obtenons jamais ce que nous souhaitons comme nous aimerions l'avoir.

C'était le prix de sa liberté.

Cette liberté qu'il avait hurlé posséder. Finalement, peut être qu'il n'avait jamais été libre de faire ce qu'il voulait, qu'il était toujours prisonnier de quelques choses, de sentiments, d'attaches. Avait il seulement été une seule fois libre ?

Les jeux avec Lena lui revinrent en mémoire. Sa précieuse petite sœur, son adorable princesse … Celle qui méritait le plus une vie heureuse c'était elle. Il lui avait souhaité tellement de bonheur, il voulait qu'elle fasse des études, trouve un homme bien, fasse de grandes choses, ait des enfants, soit heureuse. L'albinos aurait donné tout ce qu'il possédait pour que ces délicieux rêves se réalisent. Au lieu de ça, l'enfant avec qui Axel se chamaillait petit était devenue quelque chose à l'opposé. Quelque chose qui ressemblait à Axel. À un chien errant. Il aurait put en crever tellement cela lui avait fait mal.

Il pleuvait à torrent hors de la demeure. L'univers entier était donc contre lui ? Ne pouvait il donc pas partir en vue du ciel si bleu, si immense. Ce qu'il aurait aimé être du ciel et non de la brume. Fourbe et méticuleux, égocentrique et égoïste. Narcisse n'aurait absolument rien à lui envier. Enfin, il avait toujours préféré ces temps pluvieux … C'était apaisant. La pluie nettoyait toute trace de destruction, de tristesse. Et bientôt cette même pluie allait nettoyer toute trace de son existence.

Lena se souviendrait elle de lui ? Se rendrait elle seulement compte que son frère n'était plus de ce monde ? Sans doute que non, jamais la sotte n'avait pu comprendre son frère, mais c'était en partie de sa faute. Comment un être à qui vous vouez une passion sans fin peut elle seulement vous remarquer ? Ulrick et Klaus devaient l'avoir oublié depuis longtemps eux, après tout, il n'avait jamais réellement pensé à leur écrire, voulant profiter de cette liberté dont il commençait tout juste a douter de son existence.

Le chien avait de plus en plus de mal à avancer. Le sol était boueux, sa vision se faisait flou et il se sentait tituber. Le lamentable petit chien perdait au fil de ses pas de sa grandeur, laissant son corps se refroidir au fil des secondes. Axel voulut s'appuyer contre un tronc d'arbre, mais ses dernières forces ne lui permirent pas. Il glissa sur la boue visqueuse et son visage claqua contre le sol dégouttant. Il ne bougea plus.

Sa respiration se faisait de plus en plus faible et pourtant de nombreuses larmes coulaient sur ses joues … A moins que se ne soit la pluie dévastatrice qui l'enfonçait un peu plus chaque seconde dans cette boue qui serait son linceul. Sa main droite sur cette terre, serrant des bruns d'herbes. Il ne sentait même plus sa propre force, tout l'avait bien abandonné.

    -Je … Je ne veux pas mourir … Pas … Pas maintenant ...

Il repensa à cette italienne qu'il avait abattu de sang froid quelques années auparavant. Mère de cinq enfants si ses souvenirs étaient exacts. En y repensant, je n'étais pas mieux que ceux dont je voulais la mort. C'était tellement ironique … Il se demanda si ces enfants avaient réussis à se sortir de la tristesse dans laquelle il les avait plongé pour satisfaire son ego.

Usant de ses dernières forces, l'albinos se mit sur le sol et observa en silence la pluie tomber sur son corps presque mort. Bientôt cette pluie allait le balayer comme tous les autres déchets de cette terre, lui le roi des salops. Il l'avait jamais eut honte de ce qu'il avait été mais aujourd'hui, aujourd'hui il se posait des questions. Sa liberté après laquelle il courait ne lui appartenait pas, il allait disparaître dans l'oubli le plus total. Personne ne se souviendrait de lui.

Mollement, il leva la main vers le ciel, comme tentant de l'attraper. Il resserra son poing avant de laisser son bras retomber lentement … Une douce odeur de fleur d'oranger et de péché lui vinrent aux narines. La mort était elle en train de prendre possession de ses sens pour lui faire perdre la raison de ses sens ? C'était si agréable. Tellement agréable … Il laissa ses yeux se fermer en douceur, sa tête sombrant sur le coté. Lui qui avait si froid avait soudainement si chaud.

C'était chaleureux. Et il ne savait pas pourquoi … mais il avait réellement l'impression d'être libre et de posséder des ailes à cet instant précis. Il se sentait heureux.

Au loin, il était possible d'entendre un chien errant de bonne taille s'allonger par terre et hurler à la mort, pleurant l'un de ses frères.

Quelqu'un se souviendra-t-il de moi ?
Quelque part, une petite fille regardait de sa fenêtre la pluie tomber. Elle n'aimait pas spécialement la pluie, c'était tellement mélancolique, nostalgique. La pluie était le meilleur moyen pour elle de penser à toutes ces choses tristes qui la rendaient si malheureuse. Elle lâcha un soupire et s'éloigna de sa fenêtre avant de sortir de sa chambre en prenant son parapluie. Elle avait des courses à faire.

Sur le chemin, elle ne se sentait pas mieux. Le bruit que faisait la pluie sur son abris était tout simplement détestable. Elle avait les chaussettes trempées et sa mauvaise humeur ne faisait qu'augmenter, elle n'allait pas être malade pour avoir voulu faire que quelque courses quand même ?

Puis elle l'entendit. Ce chien. Ce chien errant hurler à la mort, qui se meurt, au loin. Ce fut comme un coup de fusil en plein dans le cœur, elle se retourna vivement fixant le ciel dans la direction de cette liberté fictive qui hurlait. Son parapluie vola et elle fut trempée.

Quelques minutes plus tard, la pluie s’arrêta et le soleil réapparu. Pourtant la petite fille gardait le visage fixé vers cette zone, ne faisant pas attention à ses cheveux lui collant à la peau.

    - … Axel …?

L'appel silencieux est tel que certaine personnes se souviennent de vous irrémédiablement. De leur rencontre, de leur savoir. Chaque rencontre si elle est puissante laisse en le cœur de chacun un héritage. Et ce monde devient un héritage vivant que chacun d'entre nous transmet aux autres. Nous emportons avec nous les âmes de ceux qui sont partie.

Elle est si belle cette liberté ... Cette liberté qui avait un prix si fort.

~ ♣ ~
Dans sa chambre, une jeune adulte s'étire fière d'elle et prend un chewing gum dans un de ses trops nombreux paquets. Elle examine sa chambre et se dit qu'il faudrait qu'elle la range, se serait bien plus simple pour elle. Elle se relie une dernière fois et change des passages avant de réécouter la dites soundtrack de cette fiction.

Puis elle se lève lentement et s'en va de sa chambre jouer avec son neveu, dont sa vie venait tout juste de commencer.


Lily S. ©



_________________

Picture : Prussia – Hetalia by Studio Deen ( Zerochan )
Song : Ayaka – Why
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Anonymous

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MessageSujet: Re: MLily's Writting Session    MLily's Writting Session  - Page 2 Icon_minitimeMar 24 Juil - 0:01

Je crois que la première chose à laquelle j'ai pensé c'est "Pourquoi Lena est-elle comme ça ?" Et je m'en suis grave voulue 8D :vasependre:

Sinon, j'ai beaucoup aimé l'ensemble du texte, comme toujours, je trouve que tu écris bien ! :3

Par contre, j'ai pas tout suivie à la fin. En fait, pour tout te dire, j'ai presque carrément pas compris. Ah si, en fait je viens de caler qui était la jeune adulte de la fin. C'est pour dire, il m'a fallut une relecture /PAON/
Il y a que sur la petite fille que j'ai peur de me tromper ... serait-ce la fille d'Axel ? Ou je me plante complètement ... ?

Mais sinon, j'aime beaucoup ! o/

Oh, et magnifique soundtrack ~
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Anonymous

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MessageSujet: Re: MLily's Writting Session    MLily's Writting Session  - Page 2 Icon_minitimeVen 27 Juil - 1:23

Mais non mais non faut pas dire ça. Le fait que Lena est choisi une voie similaire à celle d'Axel montre juste que le lien qui les unissait était beaucoup plus fort qu'il n'avait pu le croire et encore à la fin il refuse cette ressemblance par qu'il estime que sa vie fut un échec sur son lit de mort. Donc dans un sens ça me permet de montrer l'intensité de ce qu'il ressent pour sa sœur. Après cette fiction est centré sur Axel, je n'ai pas du tout mis en avant les personnages qui sont ses derniers sujets de pensée puisque lui même ignore ce qu'ils pensent. Si ça se trouve, Lena a ressentit elle aussi que quelque chose était arrivée, comme Liberta où les dits enfants cités dans la fiction. Donc c'est à l'idée du lecteur.

Est-ce que toi qui joue Lena pense qu'elle aurait ressentit quelque chose ? S'en serait voulu ? C'est vrai que cela aurait été intéressant d'écrire leur réaction, j'étais parti pour ça au début. Tout du moins la réaction de l'aîné des cinq enfants, c'est à dire Valentino – oui car Axel est le meurtrier de Cassiopea ah ah – mais j'ai trouvé que c'était trop. En gros je décrivais Valentino a la fenêtre de son bureau esquivait un sourire en se retournant et soufflant un « il aura bien vécu ce chien ». Mais finalement en y repensant, ça n'avait pas vraiment d'impact sur l'histoire en elle même. Je préfère laisser au lecteur le soin d'imaginer la réaction des proches.

Et la « petite fille », presque adolescente d'ailleurs de la fin est en faire un personnage féminin sur tout ce qu'à toujours voulu protégé Axel en gros. C'est à dire l'innocence des gosses, le fait que se soit une vie normale etc etc … C'est juste une forme de symbolique sur le fait que le chien errant à quand même laissé ses traces sur le chemin qu'il a parcouru et qu'on ne l'oublie pas. Une sorte de réponse à la question « quelqu'un se souviendra-t-il de moi ? ». Donc oui ça peut être Eilis si tu interprète qu'il s'agit d'Eilis, tout comme ça peut être un des gosses d'anciens « amis » qui l'auraient bien connus.

Quand à la jeune adulte à la fin … C'est moi ! Bouahaha ! Je ne pouvais aisément pas me tuer mon petit Axel sans le lier à moi car après tout il est mon bébé. J'ai un peu repris le schéma narratif de Death End pour te donner une idée. Les derniers instants, les dernières idées et le lien avec moi. Je pense que c'est assez important car Axel reste une partie de moi et lié sa fin à ma personne prouve juste qu'il a une personnalité propre que j'ai pris le temps de créer. De lui faire une vie, une personnalité et une fin. Qui plus est je suis véritablement aller faire ça à la fin de la fic.

Je suis vraiment vraiment partie très loin pour cette fic. J'explique qu'il n'a jamais été libre en étant libre et que finalement la vie qu'il a mené fièrement était un mensonge sans l'être. Je suis assez fière d'Axel qui est un beau personnage avec une histoire banal mais qui a toujours voulu vivre ses rêves à fond et qui mine de rien à toujours respecter ses principes même si comme tout le monde il a commis des erreurs qu'il regrette par la suite. Un personnage qui doute malgré sa très grande confiance en lui, qui a peur de disparaître comme beaucoup. C'est pour ça que je voulais absolument faire cette fic. Et cela annonce aussi peut être mon prochain départ. On verra.

Quant à la musique … Ouais elle roxe à mort ♥. Faut dire ça collait tellement bien avec ce moment. J'espère avoir éclairé tes zones d'ombres petites Lena ~.
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