Paperasse. Je ne savais pas quelle heure était affiché sur l'horloge qui se trouvait soit à ma droite accrochée au mur, soit sur mon bras droit, au cadran de ma montre. Disons que j'étais peut être trop concentré sur ce que je faisais depuis hier après-midi. Dino Cavallone était partit pour l'Italie. Il avait une réunion à laquelle il se devait impérativement à être présent. Pourquoi? Et bien tout simplement que l'accueil d'une personnalité de notre part était plus qu'importante à mes yeux. S'il n'y avait pas était pour X raison, je l'aurait surement... Sermonné. Oui je restais poli dans des moments comme celui-ci. Mais il était vrai que pour moi, le travail était très important, surtout si c'était en rapport avec la famille. Bien trop précieux! Je gribouillais donc sur un brouillon essayant de noter quelque idées que j'avais eus depuis hier dans la soirée. Bon dans mon compte rendu j'en étais quand même à trois bonnes idées déjà placées. Je soupirais m’affalant dans mon siège en cuir noir. Je fermais les yeux un instant puis regardant juste derrière moi en tournant avec mon siège. Elle dormait. Oui mon lit se trouvait juste derrière moi, à même pas cinq, six mètres je crois, et une jeune demoiselle s'y trouvait complètement partit dans ses songes. Normalement j'aurais dû prendre une pose plus tôt dans la soirée d'hier, mais disons que quand j'étais prit dans le travail, on avait beau me chauffer comme elle l'avait fait, et bien ça marchait pas vraiment. Trop absorbé je l'avouais, par cette paperasse. Mah pas bien grave, car au final j'avais bien avançais. Je fini vers les coup des six heures et demi, sept heures du matin. Je me levai, direction la salle de bain. Une bonne douche pour me réveiller et me changer les idées aussi. Je pris mon temps, et je me préparé. Tenue décontracté. Je réveillais la jeune femme qui partit une fois prête. J'attrapais mon manteau et direction la sortie de l’hôtel. Prendre un peu l'air me ferait un plus grand bien. Le passage des portes fut comme une renaissance pour moi. Se vent frais sur mon visage était un pur bonheur. Je marchais un long moment pour me dégourdir les jambes. Bon disons que j'étais en train de suivre un vieux faisant son footing très tôt le matin.

J'avais cru le voir tourner dans le parc, mais non, j'avais complètement perdu sa trace. Mince, j'étais légèrement déçu. Je me mis à chantonner doucement pour moi même, car le parc était vide de toute manière. Je vis, sans vraiment regarder, un jeune homme non loin de moi, je ne fis pas vraiment attention, et ne le salua pas non plus. Dino disait qu'on ne saluait plus les personnes qu'on croisait dans la rue, seulement celles qu'on connaissait. J'avais trouvé ça bien étrange et très désagréable aussi. J'avais l'impression d'être malpoli envers tout ces personnes. Enfin... Je l'entendis se lever, il allait m'agresser, c'était si prévisible. Un coup dans le dos, je me retournai doucement et je me retrouver avec un tonfa sous la gorge. Il était sérieux ce gosse de dix ans. Je souris gentiment à celle-ci avant qu'il me dise m'être déguisé pour ne pas le reconnaitre.

-Tiens, il n'y avait qu'Alaude pour me surnommer ainsi, et bizarrement tu lui ressemble bien trop.

Oui son portrait presque craché, mais en brun. C'était étrange. Je fis baisser son arme doucement et glissa mon autre main rapidement dans ses cheveux. La même texture. Impressionnant. S'il voulait riposter à tout moment c'était loupé pour lui, ma poigne était bien trop ferme sur son arme et mon agilité à éviter les coups était présente à tout moment.

-Tu ressemble à un Vongola, connaitrais-tu Dino Cavallone? Je suis Alcéo Cavallone, le Primo de la famille. Et toi, qui es-tu pour venir me frapper avec autant de lâcheté?

Frapper dans le dos était pas vraiment courageux, je trouvais. Enfin vu la description que m'avais fait Dino sur les personnes du monde d'aujourd'hui c'était pas gagné pour avoir de grands courageux.

Vongola. Quel ressemble affreuse avec le gardien du nuage Primo. Mah il y avait tellement de ressemble dans ce monde parallèle et le mien que je ne voyait pas pourquoi j'étais si étonnais que ça. Peut être parce que je côtoyais Alaude bien trop, que cela m'avais, cette fois-ci, quelque peu surprit de voir à nouveau son visage sur le corps d'un enfant ne sachant contrôler sa force et son caractère. Aaah l’adolescence... Je faisais attention à ses coups que je calculait bien trop vite à mon goût. Et Dino connaissait ce petit? Et bien c'était pas gagné. Mon dieu, que le maniement de ses tonfas étaient si peu fiable. Il arrivait à se battre et gagner contre quelqu'un avec ses coups là? Mah... Encore un petit rebelle qui essaye de montrer sa force aux autres alors qu'il n'est qu'un petit oiseau sortant de son nid.
Je ne pus m'empêcher de sourire en voyant son regard si sombre et glacial. J'adorai, tant de souvenirs remontait et me faisait presque frissonner. Ce gamin me plaisait en fin de compte. Il commença à se mettre sur la défensif. Houla, non ça, ça ressemblait pas à Alaude, il était bien plus direct et ne cherchait pas vraiment à se justifier ou quoique ce soit. Non il fonçait dans le tas comme un taureau. Ah mon Alaude qu'il pouvait être mignon par moment. Je laissai parler le gamin de son piaf et disant que c'était moi qui l'avais plutôt attaqué dans le dos. Comment? Et bien, ne pas reconnaitre ses actes étaient bien une preuves de lâcheté, non? Enfin, passons se pauvre enfant commençait à s'emmêler dans ses mots. Je le perturbais tant que ça? Non je ne pensais pas, cela m'étonnerais quand même.

Il se mit en position de combat et m'appela une nouvelle fois Dino avant de se foncer dessus. Je me déplaçais à peine, esquivant tout ses coups si disgracieux et vulgaire à mon gout. J'attrapais son poignet ou je bloquai son nerf principal pour qu'il lâche son arme et ne puisse plus bouger son bras, puis avec mon autre main se fut le tonfa en lui même.

-Tu appel ça "mordre" quelqu'un? Rappel moi ton nom que je dise à Dino de t'enseigner l'art du combat.

Je ris doucement avant de l'admirer un long moment. J'avais du mal à le croire. Je ne pouvais pas rêver, c'était sur, mais cette ressemblance! Arf... C'était pas lui, il fallait que je me le mette dans la tête.

-Montre moi ta flamme.

Pour l'encourager à le faire, j'activais la mienne. Une flamme énorme et la plus harmonieuse face à toutes les autres. Je lui fit lâcher son deuxième tonfa, me doutant qu'il utilisait cette arme pour combattre avec sa flamme de dernière volonté. Je lui souris doucement, un sourire amical et qui mettait en confiance n'importe qui... Même Alaude oui.