Elle était dans sa tenue beige et sur ses cheveux roses bonbons étaient placés des oreilles de loups. Ses mains et ses pieds était habillés de gants en formes de pattes et elle avait mis de fausses canines pour aller avec le tout. Une queue brune était installés sur son pantalon. Et sur son visage, un masque marron portant une truffe dessus. Et oui ; ce soir elle était une louve. Mais pas n'importe qu'elle louve, un loup-garou, après tout, c'était halloween, la nuit de l'horreur et de la peur.

Le bruit de la musique se faisait de plus en plus fort, les gens dansaient au rythme de ces pulsions, tout le monde semblait s'amuser, aussi bien les élèves que les invités. Il faut avouer que ce genre de fête n'arrivait pas très souvent à Namimori. Alors bon, une criminelle ne pouvait-elle pas en profiter ? Liberta était donc à cette fête sans pour autant vraiment y participer, elle restait près du mur, en espérant que quelque chose d’intéressant se passe. Et puis Liberta n'était pas le genre de fille à dire « Youhou, c'est cool, y a du colonelle Reyel qui passe » ou bien même apprécier la musique de boîte ce qui signifiait qu'elle s'ennuyait encore plus. A vrai dire elle détestait vraiment les musiques populaires chez les jeunes et était plutôt fan des Osts de jeux vidéos ou bien d'opening de manga et oui ; il ne faut pas oublier que Liberta est une geek doublée d'Otaku ce qui signifie qu'elle est un peu ,plus spécial que les autres, après tout, les lycéens parlent tous de mecs d'habits et d'autres mais elle, elle fait quoi ? Elle demande si t'as pas un pikachu lvl59 ou si c'est un raichu alors bon, niveau mentalité, c'est pas trop lycée.

Bref, Liberta était donc appuyé sur un mur quand un cri ce qui l'a fit sortir de se torpeur. Que c'était-il passé ? Et bien un cadavre venait d'être trouvé dan sale salle de boxe et donc, ça signifiait automatique un criminel. Son choix fut vite fait, rester là à attendre de voir peut-être le criminel sans le savoir où aller sur le lieu du crime ? Pas photo pour la jeune demoiselle, elle allait directement dans l'action, après tout, elle ne pouvait faire autrement surtout quand c'était un de ses camarades de classe qui venait de se faire tuer.

Alors elle c'était glissé a travers les gens entrain de paniquer dans la salle et était discrètement sortie pour aller en direction de la scène de crime. Elle longea les bâtiments plongés dans les ténèbres, elle n'aimait pas cette ambiance, elle l'adorait. Après tout, c'était digne d'un véritable halloween. Une fête, du sang, de la musique, un crime ; un meurtre, de la peur, des cauchemar. Que pouvait-elle rêver de plus ? Rien à part peut-être de ne pas se faire tuer par la personne, mais bon, il ne fallait pas oublier qu'elle était quand même armé et donc un peu moins tuable que les autres.

Arrivé au bâtiment, elle entra et chercha à allumer la lumière, ses mains tâtèrent le mur à la recherche de l’interrupteur et quand elle le trouva, la lumière clignota doucement et la salle fut remplit d'une douce teinte blanc cassé. Le néon clignotait de temps en temps ce qui était encore plus désirable pour la jeune demoiselle qui était devenue vite accroc à cette ambiance morbide. Elle aimait vraiment ce petit air de film d'horreur et ça lui rappelait vaguement quelques livres qu'elle avait lu. Elle aimait ça, ce n'était pas un problème, mais le cadavre devait déjà moins apprécier, après tout, il ne faut pas oublier qu'il était mort et qu'il n’aurait plus jamais la chance de vivre dans ce monde ; quel dommage n'est-ce pas ? Ça la faisait doucement rire.

Un petit sourire apparut sur son visage, elle se rapprocha doucement de l'homme a terre qui avait les yeux grands ouverts. Alors comme ça, il y avait eu trois petits bonbons dans sa bouche ? Que c'était drôle.. Et palpitant.

Halloween. Seul soir de l’année ou Kanon pouvait enlever totalement son cache-œil et dévoiler son œil rouge a la population entière sans se faire taxer de monstre ou bien être le centre d’attention de tout les curieux et curieuse. Dans un sens, c’était appréciable, de ne pas avoir à se cacher comme d’habitude. Le seul point noir a l’affaire, était que justement, elle ne pouvait le faire que ce soir là, et nullement après. Le plaisir d’avoir un vaste champ de vision ne serait jouissif qu’en cette soirée de peur et d’angoisse.

Namimori… Pourquoi y était-elle déjà ? Ah oui, c’est vrai, Dino l’avait envoyé en mission et puisqu’elle avait conclut sa corvée bien plus tôt que prévu, son parrain lui avait donné autorisation d’aller s’amuser un peu. Dans l’une des annexe Cavallone situé dans cette petite ville, elle avait vite trouvé de quoi se mettre un peu ans l’ambiance. Un peu de maquillage et un uniforme de policier un peu déchiré par endroit, ce fut parfait !

Prenant un soin tout particulier à se dessiner de multiples cicatrices sur le visage et le cou, après coup, la Pluie Cavalière fut très content du résultat. Ce n’était pas la première soirée d’Halloween a laquelle elle participait, loin de là, mais auparavant, ce fut toujours organisé en Italie et surtout au Castillo Cavallonne . Ainsi, elle ne s’était jamais retrouvée en terrain inconnu, ce qui était bel et bien le cas ici.

Ne maitrisant que très peu le japonais, Kanon avait fait beaucoup d’efforts pour essayer d’intégrer cette langue ô combien complexe dans son vocabulaire. Il fallait juste espérer que cela lui serait utile pour cette soirée et suffirait pour entrer en contact avec d’autre personne.

Marchant donc dans les ruelles de Namimori, ses boîtes bien dissimulées sous sa veste bleu froissé des forces de l’ordre et son anneau caché sous l’un des gants noirs de la panoplie, elle donnait vraiment l’impression d’être une policière en fonction. D’autant que la casquette luisante sur son crâne n’aidait en rien. Pourtant, elle ne s’était jamais demandé comment de tels vêtements c’étaient retrouvés dans une annexe de sa famille mafieuse, et mieux valait qu’elle ne le sache pas, étrangement.

Un faux talkie-walkie accroché à son haut au niveau de la poitrine et décidemment, l’illusion était parfaite. Avec le maquillage et les fantaisies, il était tout à fait crédible qu’elle dise « Oui, je suis policière mais je fête Halloween quand même. » C’était possible, surtout lorsque l’on sait que la sécurité dut être renforcé ce soir là autour des bâtiments « peuplés » pour éviter tout débordements. Bonne initiative pensait Kanon.

… Enfin ça, c’était avant que des cris suraiguë ne percent l’ambiance festive régnant prés de l’école devant laquelle passait la Cavallone. Reconnaissant un cri de terreur pure entre mille, elle bondit dans l’enceinte du lycée sans demander son reste et accouru vers l’origine du hurlement avec la rapidité d’un vautour et l’agilité d’un chat. Sans doute ces années passés a s’entraîner aux côtés de son Boss y était pour quelque chose mais bon, là n’était pas la question.

Un attroupement s’était formé a l’entrée d’une petit salle apparemment. Mince, elle n’arrivait pas à passer même en tentant de se frayer un chemin en bousculant ça et là.
Mais elle eu une idée de génie en sentant une plaque en forme d’étoile a sa ceinture. Tiens, elle n’avait pas encore vu cet accessoire. Tant pis, il allait lui être utile pour jouer la comédie. S’en saisissant, elle le brandit au dessus de sa tête et rassembla ses maigres connaissance en japonais pour ouvrir un passage devant elle entre es élèves paniquées et les malsains curieux animés d’envies étranges.

« Pardon, poussez-vous, merci. »

Voici ce qu’elle dit pour enfin avoir la chance de pénétrer à l’intérieur de la salle. Un meurtre, elle le sut immédiatement en sentant l’odeur fétide et nouvelle de la mort par excellence ici. Une paire de jambes ressortait de derrière une armoire et… Une demoiselle était devant le corps ? Non mais.. Que cherchait-elle ?! C’était sans doute dangereux enfin ! Quelle inconscience, vraiment !

Ainsi, Kanon s’approcha avec une démarche calquée sur celle des policiers dans les films d’actions qu’elle avait vues récemment de la « scène de crime » et observa en se penchant sur le cadavre. Trois bonbons dans sa bouche. Hum, il y avait quelque chose d’étrange. Mais tout d’abord il fallait faire partir la demoiselle. Prenant un air aussi sévère qu’il était possible de le faire avec son visage enfantin malgré la poudre blanche, elle dit à la rosée :

« Dis donc, je peux savoir ce que vous faite mademoiselle ? »

Le tout assorti d’un lourd accent italien… Et bien, l’enquête promettait d’être longue si cela commençait ainsi….

Elle était plongé dans l'observation du corps, ne prenant même plus les autres détails en compte. Ce crime avait était fait par un professionnel, elle en était sûr vu qu'elle était elle aussi dans le métier de la mafia mais du côté sombre ; c'est-à-dire les criminels, les meurtriers, les sans cœurs.

Liberta n'avait même pas entendu les bruits de pas derrière elle, a vrai dire, elle n'avait même pas entendu le début de la phrase qui lui était adressé mais juste le « savoir ce que vous faites mademoiselle ? » de la fin. Elle avait donc put comprendre la question assez rapidement car elle était assez vive d'esprit.

« Je pourrais vous poser la même question ; après tout, je doute que les forces de l'ordre engage des personnes qui osent déchirer leurs uniformes de travail …  »

Elle n'était pas dupe, elle savait très bien que cette fille n'était qu'une visite déguisé et donc qu'elle n'était aucun danger pour elle, après tout, une simple civile ne pouvait pas être dangereuse. Elle aurait peut-être du se méfier ; après tout, elle même ne ressemblait pas une criminelle, alors pourquoi cette fille ne pouvait-elle pas faire partie de la mafia ?

Des autres bruits de pas se firent entendre, elle se retourna sur elle même pour voir qui était la personne présente. Elle l'a reconnue aussi tôt ; Ryoko. C'était une geek, comme elle, une Otakette professionnelle avec qui elle s'amusait à jouer à Soul Calibur et d'autres, ainsi que de parler de manga. Elles étaient le meilleurs duo possibles au niveau jeu online, d'ailleurs, elles s'étaient rencontré ainsi et n'était pas prête de dire le contraire.

Liberta voulu ouvrir la bouche pour parler mais Ryoko la doubla de peu, très peu.

« Je sais qui est la meurtrière! »

Crise cardiaque côté Liberta, la meurtrière était une fille ? Elle savait donc VRAIMENT qui était le coupable de tout ce cirque ? Ryoko pensait-elle à elle même ? Savait-elle qu'elle était une criminelle ? La rosette commençait vraiment à avoir peur …

« Je suis sûre et certainement LA DAME BLANCHE EST PASSÉE. Oui après tout il y a un bout de papier blanc, ça ne peut être que ça... Non c'est ça! »

Alors là... Elle se retenait de mourir de rire devant cette sorte d'affirmation. Elle avait eu peur pour rien, c'était un parfait halloween ! Mais bon, elle ne rigolait pas car d'un certain côté, elle était choqué de cette réponse ; la dame blanche était un fantôme et les fantômes sont des êtres sans matière et ne pouvait donc pas le tuer ainsi.

Elle se retourna sans même répondre, elle cherchait un argument de taille pour lui dire qu'elle avait tord... C'était un peu comme dans Professeur Layton, des énigmes à résoudre, un mystère à traquer sans relâche.

Alors qu'elle chose quelque chose, son regard tomba sur la main de la victime, il y avait quelque chose coincé dedans. Elle se baissa et approcha sa « patte » du mort pour ouvrir la main et prendre ce qui était dedans. VICTOIRE !

Elle se retourna et profita du même moment pour enlever son masque et de le garder dans son autre main. Elle sourit.

« Et est-ce que la Dame Blanche sait écrire ? »

Elle a trouvé. Alors elle leurs montre sa découverte ; cette soirée risque d'être mouvementé.

Cette sombre histoire commençait sérieusement à mettre mal à l’aise Kanon qui ne savait plus ou se mettre. Après cette gamine effrontée qui lui avait dit dans le blanc de l’œil qu’elle n’était certainement pas une vraie policière, la seconde arrivante qui partait dans des délires étranges de dame blanche et autres stupidités du même genre, voici qu’un nouvel arrivant venait a son tour se mêler a cette scènes digne d’un livre de Stephen King, a ses débuts du moins. La chaleur à l’intérieur de la pièce avait paru montée d’un seul coup, ce qui n’arrangeât en rien l’état de la Pluie Cavallonne, bien au contraire.
En tout état de cause, la belle demoiselle aux yeux bicolore décida d’aller prendre un peu l’air à l’extérieur. Elle reviendra lorsqu’elle s’en sentira le courage, voilà tout.

Seulement, à peine avait-elle franchi le seuil de la porte que la foule s’amassa autour d’elle, sans discontinuer. N’étant pas d’une nature foncièrement mauvaise ou agressive, la jeune femme n’aurait jamais usé de la force, c’était contre sa nature basique. Seulement, ayant déjà chaud, la foule risquait de lui faire faire un malaise si cela continuait sur cette voix. Ainsi, se saisissant de sa vraie-fausse plaque de représentant de l’ordre, elle la leva bien haut au dessus de sa tête et dit :

« Reculez tout le monde, c’est un ordre ! »

Bien entendu, vu que tout le monde –hormis la rosée – l’avait prise au sérieux dans son costume de policière jusqu’ici, nul ne se fit prier pour obtempérer. Ainsi, la circulation autour de la salle de boxe se fit de nouveau fluide et supportable pour tout le monde.

Les curieux n’osaient même plus s’arrêter, de peur de se prendre une amende, sans doute ? Sur ce coup là, Kanon remerciait vraiment son Boss d’avoir conservé ces habits dés plus crédibles.

Mais alors qu’elle inspirait et expirait longuement, pour se calmer un peu de ses émotions, une voix retentit au loin.

« Liviaaaaaaa ! » criait-elle.

Hein ? La pluie ne comprit pas très bien le concept tout à coup. Une demoiselle se stoppa devant elle et parut… la sermonnée ?

« Livia ! Bon sang ou est-ce que tu étais ?! Je me suis fais un sang d’encre moi ! Et puis pourquoi tu as changé de costume ? Elle te plaisait plus la sorcière ? »

Olà Ola Ola, il y avait méprise là ! Premièrement elle ne se nommait pas Livia –bien que l’évocation de ce nom eu soudain une sorte d’effet… nostalgique ? - et ensuite… ensuite elle ne connaissait pas cette jeune personne en face d’elle ! Le plus étrange dans tout ça était que son interlocutrice lui parlait en italien… alors qu’ici c’était le Japon. Toute une logique remise en question.

« Ano… Excusez-moi mais… je crois que vous faite erreur sur la personne…
- Er ? Vous n’êtes pas Livia Armanelli ?
- Non, du tout, moi je m’appelle Kanon
- Oh je vois, pardon pour l’erreur alors mais vous ressembliez tellement à mon amie !
- Pas de problèmes
- A la prochaine ! » fit la demoiselle en s’éloignant subitement. Vraiment, quel drôle de soirée… Il y aurait eu une invasion de flamants roses mafieux par la suite que cela n’aurait même plus étonnés la jeune femme Cavallonne.

Mais il était temps de toute rependre en main vite fait bien faite ! Puisque les trois autres personnes à l’intérieur ne paraissaient pas vouloir partir, il allait donc falloir résoudre ce mystère épineux avec eux ! Et une bonne collaboration s’imposait. Avant toute chose, il fallait mettre en place un plan d’action. C’est ainsi que la Pluie revint a l’intérieur et en regardant tout ces coéquipiers, ouvrit la bouche tout en plaçant ses mains sur ses hanches :

« Bon alors ? On fait quoi maintenant ? »

Elle avait été on ne peut plus clair.

La salle avait était bondé ; puis elle s'était vidé après que l'inspectrice n'ai parlé, pourtant Lib' n'avait pas vraiment écouté ce qu'elle avait dit. Elle regardait plutôt l'homme qui regardait le corps comme si c'était un tableau de Leonard de Vinci on ne peut plus rare. En gros ; c'était un connaisseur et il était avide : sur quoi ? Elle ne serait le dire. Néanmoins, sa conscience de criminelle lui disait de faire attention : on ne sait jamais quoi faire quant-on tombe sur un confrère car il n'y a tout simplement aucun lien entre deux criminels, sauf en cas d'équipes.

Un petit sourire en coin apparaît sur son visage ; elle allait bien s'amuser, elle le sentait et en était sûr. Elle se retenait même de rire devant Ryoko et l'autre femme qui ne se doutait sûrement de rien, dommage pour elle, elle n'était pas sûr à cent pour cent que ce type soit un criminel, il se pouvait très bien que ce soit un agent de police ou autres pour s'y connaître... Mais l'odeur du sang ne mentait pas ; ou en tout cas, presque jamais.

Avant que son silence et son sourire ne paraisse suspect, elle répondit à la question de son amie aux cheveux vert.

« Ryoko me connaît déjà, mais je ne penses pas que ce soit le cas pour vous … Sauf si vous êtes ce qu'on peut qualifier de geek ou otaku. »

Elle fit une petite pause avant de reprendre.

« Liberta ; Liberta Midnight, c'est un plaisir de rencontrez des gens tels que vous dans un moment pareil. » avait-elle dit ironiquement.

Elle avait royalement décliné son identité aux personnes présentes, et pour tout dire, elle en était fière. Pourquoi ? Pour rien du tout. Ça l'enchanté d'être sur les lieux d'un crime commis par quelqu'un d'autres qu'elle alors elle était toute heureuse, pour un oui ou pour un non. Certes ; le meurtre du pot de chocolat était un crime grave pour l'humanité mais peut-être pas autant que celui-ci ; après ça dépendait du prix et de la marque car du chocolat à tartiné vaut largement plus qu'une vie humaine aux yeux de la miss.

Mais ne nous attardons pas aux meurtres du chocolat. Liberta avait pris le temps de réfléchir à ce qu'ils devaient faire et la meilleur solution pour elle était venue comme une éclair au milieu des ténèbres.

« Il faut observer tout les détails du mort et tout ce qui est proches de lui pour trouver des indices sur le coupable ou autres, le criminel a peut-être laissé quelque chose, une trace ou bien même un bout de tissu. »

« J'aime les bonbons !
-Elle est cool ta life, tu sais ?
-Et toi tu aimes les bonbons ?
-Quand t'en bouffes ouai car tu fermes ta gu*ule. »

Des bonbons ? Comment ça des bonbons ? Oui, Liberta était mode « Qu'est-ce que sa veux dire ? Le mort mangeait des bonbons en même temps que se faire tuer ? Ouate ze phoque ? » ou un truc dans le genre. Car oui, Liberta n'est pas le genre de fille très réfléchit quand elle s'y met. Après tout, elle un peu comme Ryoko … Quant-elles sont sur les consoles. Mais quand c'est un crime, c'est autre chose … C'est plus puissant, plus fort : plus important. On sent une envie irrésistible de tenter ce qu'a fait le tueur sur un prochain, un inconnu … Ou bien même un pauvre chat. Un chat c'est mignon, c'est tout petit et tout gentil. Ça hurle, ça griffe, ça procure de la résistance et du plaisir. Et oui, un chat c'est ça. Non, un chat c'est plus, beaucoup plus. C'est une pauvre petit boule de poile victimisé par l'homme.

Bref, lorsque l'Anglais venait de parler, Lib' avait vite jeté un regard dans la bouche du mort pour voir que Lad' avait bien raison : des bonbons étaient présents. Elle sourit encore plus. N'importe qui aurait honte à mettre la main dans la bouche d'un cadavre... Pas elle. Le sang et la fraîcheur d'un corps mort ne lui faisait pas peur. Au contraire, elle adorait ça. Elle aimait voir la douleur de ses victimes sur leurs visages … Mais celui, il était déjà mort. Aucun plaisir ? Jamais de la vie ! Le touché serait un réelle plaisir, alors elle le fit. Elle s'approcha doucement du cadavre et enfonça ses doigts dans sa bouche pour en sortir les trois bonbons. C'était si sympathique.

A première vue, il n'y avait rien dessus. Alors elle avait souhaité faire une petite folie. Elle prit un bonbon dans sa deuxième main et ouvrit l'emballage, elle s’apprêtait à le dévorer quand elle remarqua une gravure sur la confiserie. Elle s'était donc arrêter et observait de plus près le bonbon. Un « E » était gravé dessus. Elle sourit, en ouvrit un deuxième et fit que ce fut exactement pareil : un « I » et sur le dernier, un « C ». Magnifique n'est-ce pas ?

« Ice … »

Pour elle, ce mot signifiait glace, rien de plus. Il faut dire que c'était qu'une novice dans le domaine de la tuerie, alors est-ce qu'un nom comme celui-ci pouvait lui dire quoi que ce soit ?